Villepin : "Le Front national, c'est se tirer une balle dans la tête"
Crise en Grèce
"Je crois que l’Europe, à travers la France et l’Allemagne, n’a pas trouvé le point d’équilibre qui permet à une politique d’être à la fois efficace et en même temps supportable par les populations […] Je crois que l’histoire s’arrêtera là, sur cet alignement de la France sur l’Allemagne, sur cet échec de la politique française […] Il faudra que l’Allemagne, que la France acceptent de faire leur mea culpa […] Nous nous imposons une potion de cheval sans résultat […] Il faut trouver un point d’équilibre entre la croissance et la rigueur […] La crise n’est pas une simple parenthèse, c’est un changement extrêmement profond de nos politiques"
Les "valeurs"
"Nous sommes un pays fragile […] on doit veiller à ne pas la pousser trop dans certaines circonstances, dans certaines situations, parce que, alors il peut y avoir des flambées de violence, des excès".
Le Front national
"C’est fascinant de voir à quel point le gouffre peut être tentant pour certains chez nous […] Le Front national, au delà de se tirer une balle dans le pied, c’est se tirer une balle dans la tête […] C’est la politique du pire pour ceux-là même qui vont voter pour le Front national ; c’est pas les classes aisées dans notre pays qui vont souffrir des conséquences du Front National ; les conséquences du Front national, elles vont directement peser sur ceux qui ont le moins, parce que la France va s’appauvrir […] Ceux qui connaissent les codes de la mondialisation s’en tireront toujours".
Syrie
"Je ne crois pas qu’une intervention militaire aujourd’hui soit envisageable […] par contre une opération humanitaire […] un déploiement d’une force d’intervention pour créer des zones de protection civiles, des zones de protection humanitaires et de corridors humanitaires […] me parait la solution adaptée […] nous ne pouvons pas rester les bras croisés".
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