Cet article date de plus de six ans.

La médaille du jour. Les sportives du Moyen-Orient utilisent les réseaux sociaux pour se faire connaître

Pas de retransmissions de compétitions féminines au Moyen-Orient. Les femmes ont décidé de passer outre en diffusant des vidéos et des photos de ces matchs sur les réseaux sociaux.

Article rédigé par franceinfo, Xavier Monferran
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Fereshteh Karimi sur un terrain de futsal. (CAPTURE D'ÉCRAN INSTAGRAM)

La médiatisation du sport féminin est un combat partout dans le monde et notamment au Moyen-Orient. En Iran, aujourd'hui, aucune chaîne de télévision ne retransmet les grandes compétitions sportives féminines et ce pour une raison : les restrictions imposées à la présentation du corps des femmes.  Depuis la révolution islamique en 79, le sport féminin est un sujet tabou, du moins très sensible mais en Iran aussi, les choses évoluent. La pratique est toujours limitée mais elle s'ouvre, de plus en plus et des Iraniennes vont même plus loin. Elles ont décidé de prendre les choses en main.

Certaines athlètes deviennent de véritables stars

Pas de médiatisation ?  Elles vont le faire elles-mêmes, bénévolement, en prenant des photos, en filmant les matchs avec leurs téléphones portables, par exemple, et ce, clandestinement parfois car les organisateurs les en empêchent. Elles créent des pages sur les réseaux sociaux, pour faire partager l'actualité et les résultats des équipes féminines de football, du futsal ou encore de volley-ball. Par exemple, sur Instagram, le groupe Foot_lady compte 40 000 abonnés et grâce à ces initiatives, certaines athlètes deviennent de véritables stars comme Fereshteh Karimi, la superstar du futsal iranien. Mais les barrières sont nombreuses encore. En Iran, dans certains sports, comme la natation ou la boxe, les femmes ne sont toujours pas autorisées à participer aux compétitions.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.