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Covid-19 : fin du masque et du pass vaccinal le 14 mars

Lundi 14 mars, on pourra enlever le masque presque partout et se passer du pass vaccinal. Le premier ministre a annoncé la fin de la quasi-totalité des restrictions contre le Covid. Est ce que ça veut dire que l’épidémie est terminée?

Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un masque chirurgical et un pass vaccinal sur un smartphone. (PASCAL GUYOT / AFP)

L'épidémie de Covid n'est pas encore terminée mais le ministre de la Santé, Olivier Véran et le Premier ministre, Jean Castex, estiment que l’épidémie recule suffisamment et que les projections sont bonnes dans les semaines qui viennent. La pression qui pèse sur les hôpitaux diminue. La preuve : la quasi-totalité des plans blancs activés en cas de surcroît d’activité ont été levés et les opérations non urgentes sont à nouveau programmées.

Sur la date, lundi 14 mars, le gouvernement tient son calendrier. Et au train où ça va, il atteindra probablement l'objectif qu'il s’était fixé pour annoncer ces allégements : arriver à 1 500 malades Covid maximum en réanimation. Aujourd'hui, il y a 2 231 patients en soins critiques.

Le 14 mars on ne pourra pas enlever le masque partout, mais presque. Ça sera la fin du masque au bureau, dans les classes : à l'école, au collège, au lycée à l'université, dans les magasins, dans les administrations, les cinémas, les théâtres ou encore dans les commerces. Deux exceptions, le masque restera obligatoire dans les transports collectifs : métro, train, bus, avion à cause de la promiscuité.
Masque toujours obligatoire également dans les hôpitaux, les Ehpad, et dans tous les établissements médico-sociaux qui reçoivent des personnes handicapées, des publics fragiles et donc à risques.

La fin du pass vaccinal

Le pass sanitaire, qui est en vigueur dans les hôpitaux et les Ehpad, sera néanmoins, toujours exigé à l’entrée. Il contient une preuve de vaccination, ou de contre-indication à la vaccination, ou encore un certificat de rétablissement après un Covid ou enfin un test négatif.

La logique, c’est toujours de protéger les personnes fragiles. Et c’est dans cette logique que le masque reste recommandé dans certains cas, notamment pour ces personnes fragiles qui risquent une forme grave de Covid. Par exemple les immunodéprimés, les personnes greffées, ceux qui sont traités pour un cancer grave. Le masque reste évidemment recommandé aussi pour les personnes positives, les cas contacts à risque, les personnes qui ont des symptômes et les professionnels de santé.

Le gouvernement fera le point à la mi-mars, dans 15 jours, et selon la situation épidémique, il pourrait lever les dernières restrictions. Comme le masque dans les transports par exemple.

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