Plus précises et plus locales... A quoi vont ressembler les nouvelles alertes météo pour les événements exceptionnels ?
Le niveau de risque météo sera par exemple donné pour la journée en cours, mais aussi pour le lendemain.
Mieux prévenir en cas d'alerte météo. Météo-France va lancer désormais des alertes météo plus précises pour les événements exceptionnels. On parle ici des vigilances lancées en cas de canicule, de risques d’inondation, de vents violents, de neige ou de vagues dangereuses sur le littoral...
Jusqu’ici, le danger lié à ces événements exceptionnels apparaissait sur une carte de France valable sur 24 heures. Une carte comportant de couleurs (rouge, orange, jaune et vert) selon le niveau de risque par département. La nouveauté, c'est que désormais, l’alerte sera donnée avec deux cartes différentes : une pour la journée en cours et une autre pour le lendemain. L’objectif est de mieux informer la population pour qu’elle se protège, en différant éventuellement des déplacements ou des activités et c'est aussi aux autorités de mieux organiser les dispositifs de prévention et de secours.
Des alertes affinées localement
Par ailleurs, autre nouveauté : pour les risques de vague submersion sur le littoral, ou pour les avalanches en montagne, ces alertes seront aussi affinées localement, avec éventuellement plusieurs niveaux de danger au sein d’un même département puisque la sophistication accrue des modèles météorologiques permettent désormais d'être plus précis. Les prévisionnistes voient plutôt juste. Depuis 20 ans, Météo France active une cinquantaine de vigilances chaque année. Et seuls 2% des événements météo exceptionnels sont ratés, car les modèles n’ont pas réussi à anticiper leur ampleur réelle. Mais en 2021, 90% des vigilances oranges ont été annoncées au moins trois heures heures avant le début de l'événement.
Certaines rumeurs d’un hiver plus froid que d’habitude ont circulé. Des rumeurs qui restent non fondés. À ce stade, rien ne permet de dire que l’hiver 2022-2023 sera plus froid que la normale. Si on se base sur les dernières prévisions saisonnières de Météo-France disponibles, qui ont été publiées fin octobre, et qui couvrent novembre, décembre et janvier. Le scénario d’un hiver plus froid que la normale est statistiquement, le moins probable de tous. Il n’est crédité que de 20% de probabilité. Le scénario d’un hiver un peu plus chaud que la normale est lui crédité de 30% de probabilité. En réalité, l'hypothèse la plus plausible à 50%, est que nous aurons un hiver conforme aux températures de saison.
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