Le brief éco. Reconfinement : les supermarchés sont prêts pour éviter les pénuries
La grande distribution est prête : quel que soit le scénario annoncé mercredi soir à la radio et la télévision par le président de la République pour renforcer les mesures sanitaires, les supermarchés affirment qu’ils seront à la hauteur pour fournir les biens essentiels aux Français.
C’est le patron de la Fédération du commerce et de la distribution qui monte au créneau pour nous le dire : quelles que soient les décisions difficiles prises pour endiguer la pandémie de Covid-19, nous trouverons tout ce qu’il faut sans difficultés dans les rayons des supermarchés au cours des prochaines semaines. À condition que "tout le monde reste raisonnable" dans les achats.
Les leçons tirées du premier confinement
Le patron de la Fédération du commerce, Jacques Creyssel, reconnaît que comme lors du premier confinement en mars, quelques produits connaîtront une importante demande (pâtes, riz, conserves de légumes et papier toilette notamment). Mais forts de la première expérience du printemps, les distributeurs se sont préparés à toutes éventualités. Inutile donc de faire une razzia sur les étals des grands magasins. Quand bien même, si certains s’y risquaient, tout est prévu cette fois avec des stocks qui ont été renforcés.
Les fournisseurs sont sur les dents
C’est toute la chaîne d’approvisionnement qui a beaucoup appris du premier confinement, dont les industriels et les centrales d’achat en amont. Ne pas céder à la panique, tel est le message essentiel destiné aux consommateurs. Seule interrogation de la part du président de la Fédération du commerce et de la distribution : aujourd’hui déjà, le couvre-feu fixé à 21 heures entraîne la fermeture des magasins alimentaires. Si l’horaire était avancé, il faudrait se réorganiser pour étaler au maximum la venue des clients pour respecter les conditions sanitaires, avec l’ouverture le dimanche par exemple. Approvisionnement des clients, pas de problème, mais attention aux contraintes administratives trop sévères. C’est l’autre partie du message lancé aux autorités publiques.
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