Salon nautique 2021 : après une année noire, l’industrie nautique reprend espoir
Le Salon nautique international de Paris a ouvert samedi 4 décembre au Parc des expositions de la Porte de Versailles pour une semaine. Malgré la crise, le secteur se veut optimiste.
Dans un contexte économique porteur, dopé par les envies de voyages de la clientèle après les restrictions liées à la crise du Covid-19, le Salon nautique international de Paris 2021 a été organisé bien avant l’arrivée du variant Omicron et a été maintenu. Sa taille est à la hauteur des espérances : 100 000 mètres carrés d’exposition, amputés toutefois de 20% par rapport à la dernière édition en 2019. Pas de piscine, ni de plage cette année mais des bateaux pour tous les goûts.
C’est la soixantième édition de ce Salon du nautisme et un grand retour car l’événement avait été annulé l’année dernière. Près de 780 exposants ont fait le déplacement et 200 000 visiteurs sont attendus jusqu'au dimanche 12 décembre. De l'aveu même du président de la Fédération des industries nautiques, Yves Lyon-Caen, le secteur n'a pas connu une telle santé depuis 2008, considéré comme l'âge d'or de l'industrie nautique. C'était avant la grande crise financière internationale. Les acteurs fonctionnent de nouveau à plein régime depuis l'été dernier. les carnets de commandes sont pleins pour les deux à trois prochaines années.
5 600 entreprises en France
La reprise est constatée dans tous les pays et ce Salon nautique 2021 est attendu par une clientèle fortunée, bien sûr, pour tous les types de bateaux. Cette reprise est la bienvenue pour le secteur qui regroupe en France 5 600 entreprises et emploie quelque 43 000 personnes. Des entreprises qui ont connu le creux de la vague l'année dernière. Le chiffre d'affaires global a plongé de plus de 10% à 4,7 milliards d'euros. L'espoir revient pour cette filière qui exporte environ 80% de sa production.
Mais si les signaux sont au vert pour 2021, les industriels du nautisme restent prudents pour l'année qui vient. Le secteur est lui aussi touché par les problèmes d'approvisionnement en matières premières et par la désorganisation de la logistique depuis la crise sanitaire. Enfin, toujours des difficultés à recruter : le secteur manque de main d'œuvre. Avis aux amateurs.
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