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Elections régionales : Emmanuel Macron demande à ses ministres de monter en première ligne

Au cours du séminaire gouvernemental, mercredi 9 septembre, le chef de l’Etat a enjoint ses ministres à mouiller le maillot en mars prochain, c'est-à-dire à être tête de liste dans certaines régions. Trois en particulier dans le viseur : l’Île-de-France, les Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.

Article rédigé par franceinfo - Neïla Latrous
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président Emmanuel Macron accompagné de deux de ses ministres, Gérald Darmanin et Jean-Michel Blanquer, à chambord le 22 juillet 2020 (LUDOVIC MARIN / POOL)

Ce sont des régions présidées par des personnalités de droite qui se voient un destin national. L'objectif, c'est un ministre face à tous ceux qui font de cette élection un tremplin pour 2022. Comme Xavier Bertrand par exemple, qui déclare que "sa primaire, ce serait les régionales". En Marche ! verrait bien Barbara Pompili l'affronter. La numéro trois du gouvernement, chargée de la transition écologique, est "LE" ministre de poids dans les Hauts-de-France, glisse l’un de ceux qui doivent désormais la convaincre d’être candidate.

En Auvergne-Rhône-Alpes, deux noms reviennent pour faire face à Laurent Wauquiez : Olivier Véran, ministre de la Santé, s’y intéresse "comme Isérois", dit-on, mais il est occupé par la crise sanitaire. Sinon, l’Ardéchois Olivier Dussopt, ministre délégué aux comptes publics.

En Île-de-France, le casting est ouvert pour s'opposer à Valérie Pécresse, car de nombreux ministres sont franciliens. Celui de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a décliné l'offre auprès d'Emmanuel Macron. Mais beaucoup espèrent le faire changer d'avis si les sondages sont favorables.

De manière générale, il n'y a pas un enthousiasme débordant au sein du gouvernement, où on anticipe une élection perdue d'avance. "Où est-ce qu’on peut gagner ? Difficile à dire" reconnaît un ministre, qui ne voit pas d’intérêt à abîmer sa popularité dans un combat voué à l'échec.

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