Le brief politique. Deux nominations chez les Jeunes Républicains sont jugées "incompréhensibles" par les militants
Laurent Wauquiez a nommé deux nouveaux responsables à la tête du mouvement Les Jeunes Républicains, mardi, mais ils sont un peu trop expérimentés et un peu trop vieux selon certains militants.
Deux nouveaux responsables à la tête des Jeunes Républicains ont été nommés, mardi 13 mars, par Laurent Wauquiez. Certains militants les trouvent toutefois un peu trop expérimentés et un peu trop vieux pour.
Laurence Arribagé a 47 ans. Elle est la patronne de la fédération de la Haute-Garonne et adjointe au maire de Toulouse. Alexandre Vincendet a 34 ans, mais il fait de la politique depuis des années. Il est le maire de Rillieux-la-Pape, dans l'agglomération lyonnaise (Rhône). Ils n'ont pas vraiment le profil de deux jeunes militants et c’est ça que leur reprochent certains dans le mouvement Les Jeunes Républicains.
L’ancien secrétaire général a relayé les réactions des jeunes dans les fédérations comme : "C’est incompréhensible", "le parti ne nous respecte pas" ou "on en a marre". Ces jeunes Républicains espéraient quelqu’un qui leur ressemble pour les diriger. Pour eux, c’est une évidence : Laurent Wauquiez a voulu verrouiller leur mouvement. La preuve ? Alexandre Vincendet, l’un de ces deux responsables nommés mardi, fait partie de la garde rapprochée du patron.
La note du brief
Un 2/20 pour le service courrier de Matignon, qui a inventé un "ministère de la Corse". Jean-Guy Talamoni a reçu une longue lettre du Premier ministre qui lui demande de participer à une consultation des citoyens sur l’Europe. Jusque-là, tout va bien. Ça se gâte quand il écrit au président de l’Assemblée de Corse : "Il est aussi attendu que vous mobilisiez les partenaires de votre ministère." Dans le même courrier, ce concept est répété trois lignes plus loin : "Je pense aux opérateurs de votre périmètre ministériel." Cette lettre est signée Edouard Philippe. Cela a bien fait marrer Jean-Guy Talamoni qui a publié le courrier sur Twitter en disant : "Le crains que ce soit une erreur." Le tout était accompagné d'un joli petit smiley.
Divine surprise : le premier ministre @EPhilippePM m'écrit pour me demander de mobiliser les partenaires et les réseaux de mon "ministère". Je crains que ce ne soit une erreur ... pic.twitter.com/oOARdVNlOe
— Jean-Guy Talamoni (@JeanGuyTalamoni) 13 mars 2018
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