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Le brief politique. Election à la présidence des Républicains : la crainte de l'abstention

Les fractures au sein du parti Les Républicains risquent d’avoir des conséquences sur l’élection du nouveau président, la direction craignant une abstention massive.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Laurent Wauquiez pourrait faire figure de repoussoir. (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Un responsable des Républicains estime qu’à 50% de participation, ils s’en tireront bien. L’homme a fait ses comptes : il y a 240 000 adhérents, dont la moitié pourraient se déplacer. Mais entre le sentiment que l’élection est déjà jouée parce qu’il n’y a pas de poids lourds en face de Laurent Wauquiez et l’effet repoussoir provoqué par le grand favori, les militants pourraient déserter les urnes. Notamment, les électeurs qui ont voté pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle. D’après un élu "constructif", ceux-là seraient carrément partis : dans la circonscription de ce dernier, ils sont passés de plus de 3 000 à 200 adhérents. Il résume la situation d’une phrase ravageuse : "Ce qui reste, c’est le fond de sauce, c’est le militant FN sans le berger allemand."   

À suivre aujourd’hui

Emmanuel Macron reçoit les syndicats et le patronat pour lancer ses réformes sur l’apprentissage, la formation et l’assurance-chômage. Wauquiez sera en meeting à Nancy ce soir.  

La note du brief

Un 18/20 pour Thierry Solère, qui cite Winston Churchill pour évoquer son divorce avec les Républicains : "On perd moins son honneur à changer de parti parce qu’on garde ses convictions qu’à changer de convictions pour suivre son parti." Le député "constructif" a eu une bonne idée. Remarquons que la vraie formule de Churchill est : "Certains changent de convictions pour leur parti. Moi je change de parti pour mes convictions."

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