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Le brief politique. Exclu par son parti, Bruno Le Maire assume, avec sérénité

Alors que Les Républicains ont exclu Bruno Le Maire, qui rejoint le gouvernement d’Edouard Philippe, le nouveau locataire de Bercy assume les sanctions avec une sérénité affichée.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Bruno Le Maire est le nouveau ministre de l'Economie du gouvernement d'Edouard Philippe. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Exclu par son parti, Les Républicains, qui présente une candidate contre lui, Bruno Le Maire semble plutôt bien vivre les sanctions décidées par son parti à son égard. Il s’y attendait, ne pouvant ignorer qu’en rejoignant Emmanuel Macron, l’homme se ferait quelques ennemis. Et se faire traiter de "traître, de vendu", comme c’était le cas lors du dernier bureau politique, il n’y trouverait presque rien d’anormal : "Ils défendent leur parti", décrypte son conseiller. Cela aurait pu, d’ailleurs, selon lui, être pire. Bruno Le Maire affrontera une candidate Les Républicains inconnue au niveau national : Coumba Dioukahné, adjointe du maire d’Evreux. "S’ils avaient voulu vraiment l’attaquer, ils auraient envoyé Baroin ou quelqu’un de sa trempe", explique le conseiller. Conclusion : "Bruno est passé à autre chose et il assume".

A suivre aujourd'hui

Le président sera en visite au Mali pour saluer les troupes de l’opération Barkahne.  Pour son premier déplacement, la ministre des Sports se rendra, elle, à l’association le Refuge à Paris. Laura Flessel prévient qu’elle veut faire de la lutte contre l’homophobie dans le sport l’une de ses priorités. 

 La note du brief

Après les cartons jaunes parce qu’il verrouille sa communication, attribuons un 18/20 pour saluer l’un des premiers décrets signés par Emmanuel Macron qui limite le nombre de collaborateurs à 10 pour un ministre, 8 pour un ministre délégué et 5 pour un secrétaire d’Etat. "Economie, rigueur, discipline" : la ligne de conduite a été donnée jeudi en Conseil des ministres.

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