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Le brief politique. Grève à la SNCF : un ancien ministre de droite reproche à Edouard Philippe de ne pas assez s’appuyer sur la CFDT

Alors qu’Edouard Philippe reçoit les syndicats de la SNCF lundi matin, un ténor des Républicains estime qu’il faut ouvrir "de vraies négociations sur la convention collective".

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Laurent Berger, secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail. (ALAIN JOCARD / AFP)

Opération déminage lundi 7 mai dans la matinée à Matignon : Edouard Philippe reçoit les syndicats de la SNCF, et un ancien ministre lui reproche de ne pas s’appuyer suffisamment sur la CFDT. Le syndicat réformateur fait pour l’instant bloc avec la CGT et les autres syndicats de cheminots. Un ancien ministre, de droite, trouve qu’Edouard Philippe ne joue pas bien sa partition : "Je ne comprends pas l’exécutif", dit-il. "Ils crachent sur Laurent Berger alors que c’est un réformiste : c’est pourtant lui la porte de sortie", estime ce ténor des Républicains, pour qui il faut ouvrir de "vraies négociations" sur la convention collective.

Plus loin, outre-Rhin, notons par ailleurs que la chancelière allemande sera présente lors de la remise du prix Charlemagne à Emmanuel Macron. Le prix Charlemagne récompense une personnalité engagée pour l’Europe, cette année, c’est le président français qui va le recevoir, à Aix-la-Chapelle, en Allemagne ou le prix est décerné chaque année. Le président de la République y sera mercredi et jeudi. L’invitée surprise sera Angela Merkel. La chancelière allemande, qui n’est pas fan de toutes les pistes lancées par Emmanuel Macron pour réformer l’Europe, fera un geste en honorant la cérémonie de sa présence et fera un discours lors de la remise du prix jeudi.

La note du brief

Un 18/20 pour ce beau mea culpa signé Julien Denormandie, le secrétaire d’Etat a reconnu dimanche que la baisse des aides au logement, décidée l’été dernier était une… bêtise. "On a pris des décisions l’été dernier qui étaient de mauvaises décisions, de réduire, comme cela, par un coup de rabot, de cinq euros sur le montant de ces allocations. C’est une mauvaise politique et nous avons corrigé la chose en lançant une réforme de fond sur le logement social qui fait que demain il n’y aura plus aucun perdant."

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