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Le brief politique. Le candidat Manuel Valls entre en campagne aujourd'hui

Manuel Valls, désormais officiellement candidat à l'élection présidentielle, entre en campagne ce soir avec un premier meeting à Audincourt dans le Doubs. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Manuel Valls se veut "rassembleur" (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Manuel Valls, désormais officiellement candidat à l'élection présidentielle, entre en campagne mercredi 7 décembre avec un premier meeting à Audincourt dans le Doubs. L'ex-Premier ministre se veut rassembleur, il l'a dit plusieurs fois sur le plateau de France 2 hier soir.

Pour cette opération "rabibochage" dans son propre camp, tout le monde s'y met. D’après les amis de manuel Valls il y avait 150 parlementaires hier soir réunis autour de lui à l’Assemblée. Pour bien appuyer sur l’affluence exceptionnelle, ils précisent qu’en plus, les invitations sont parties seulement la veille au soir.

Son entourage souligne aussi la présence des députés hollandais et aubrystes, preuve selon eux que Manuel Valls peut rassembler. "Rien n’est gagné, je suis challenger, j’ai besoin de vous !" a-t-il dit entre deux petits fours et quelques poignées de main. Le candidat Valls veut s’appuyer sur les élus locaux, et il ne veut surtout pas laisser penser que les relations ne sont pas bonnes avec François Hollande.

Pendant ce temps-là, dans une autre salle de l’Assemblée, le candidat de la droite recevait lui aussi les parlementaires. Pour François Fillon, le plus dur est fait,
il a gagné la primaire, et tout le monde ou presque lui a prêté allégeance. Ce qui n’empêche pas le candidat Fillon de ménager ses troupes : "Chers amis, dans cette salle je n’ai que des compagnons de combat." 

Il a aussi lancé le même appel que Manuel Valls, destiné cette fois aux parlementaires Les Républicains : "Rien n’est encore gagné, j’aurai besoin de vous toutes et de vous tous."

La note du brief

Un 15/20 pour Bastien Faudot, pour saluer son culot. Le candidat chevènementiste du Mouvement républicain et citoyen s’invite dans la primaire de la gauche sans être associé à la Belle alliance populaire, et peu lui importe que le patron du Parti socialiste trouve cela un peu cavalier.

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