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Le brief politique. NKM, en mauvaise posture pour les législatives, règle ses comptes à deux Marcheurs

Nathalie Kosciusko-Morizet est devancée par le candidat de La République En Marche pour les législatives à Paris, selon un sondage. Une mauvaise posture qu'elle attribue au choix de Benjamin Griveaux et Richard Ferrand.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nathalie Kosciusko-Morizet en campagne dans la 2e circonscription de Paris (MAXPPP)

À Paris, un sondage Ifop pour le Journal du dimanche, publié le 4 juin, donne Nathalie Kosciusko-Morizet Les Républicains (LR) largement battue par le candidat La République en marche (LREM), Gilles Legendre. NKM dénonce les manœuvres de certains responsables des Marcheurs. 

La candidate LR s’étonne d’être la seule candidate dite "Macron-compatible" à avoir eu droit à un adversaire LREM. Il est vrai que le mouvement a épargné d’autres élus des Républicains qui ont signé la main tendue à Emmanuel Macron. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, cela ne fait pas l’ombre d’un doute, le coup vient de Benjamin Griveaux, le porte-parole du mouvement et de son comparse, Richard Ferrand, qui a orchestré les investitures. D'après la candidate, un représentant du président de la République leur avait demandé de "débrancher" leur candidat dans cette circonscription parisienne, mais les deux Marcheurs ont refusé et pour Nathalie Kosciusko-Morizet l’explication est toute trouvée : Benjamin Griveaux a des vues sur la mairie de Paris, ça se jouera en 2020. "C’est ma prochaine bataille, dit NKM, c’est pour ça qu’ils essaient de me tuer".

>> Retrouvez ici la liste complète des candidats pour le premier tour des législatives dans la 2e circonscription de Paris 

À suivre lundi

Le meeting de Nathalie Arthaud lors de la fête de Lutte ouvrière lundi.

Le déplacement de Francois Baroin en Bourgogne-Franche-Comté.

Le déplacement de Jean-Luc Mélenchon à Toulouse en péniche sur le canal du Midi.

La note du brief

Un 8/20 pour celui qui y va à reculons. Après avoir dit qu’il n’irait pas, Arnaud Montebourg va faire sa traditionnelle ascension du Mont Beuvray (Saône et Loire) lundi, une habitude annuelle depuis 2004. Il avait renoncé, mais finalement, il ira pour soutenir ses fidèles compagnons, candidats aux législatives Christian Paul et Laurent Baumel. "Je leur dois bien ça", dit-il. On a connu soutien plus enthousiaste. 

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