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Le brief politique. Voeux d'Emmanuel Macron : le président veut s'attaquer aux diffuseurs de "fake news"

Lors de ses voeux adressés à la presse mercredi soir, le président a dévoilé son projet sur la lutte contre la diffusion des fausses nouvelles.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Emmanuel Macron lors de ses voeux adressés à la presse mercredi 3 janvier à l'Elysée. (LUDOVIC MARIN / POOL / AFP POOL )

Lors des voeux à la presse d'Emmanuel Macron mercredi 3 janvier à l'Elysée, le chef de l'Etat a dévoilé son projet de loi visant à endiguer la diffusion de fausses informations lors des campagnes électorales, les fameuses "fake news" dont le candidat Macron avait été la cible durant la dernière présidentielle. 

Il a développé cette idée après son discours au micro de franceinfo. "Lorsqu’une plateforme diffuse les fake-news, la personne concernée a la possibilité de saisir un juge des référés pour faire retirer dans les 24-48 heures qui suivent cette information, de sorte à ce qu’elle puisse mettre en cause la responsabilité de la plateforme qui a diffusé une telle information", a-t-il expliqué.

L’idée a été jugée très inquiétante par Marine Le Pen et son député du Gard Gilbert Collard. "La liberté d’expression aujourd’hui, c’est internet. Or, ce dont le pouvoir a peur, c’est de cette liberté d’expression", a estimé le député du Front national. Une initiative dénoncée également par le PS et l'un des membres de la direction collégiale, François Kalfon. Pour lui, Emmanuel Macron est "atteint d’un syndrome bien connu qui est la Sarkozie", jamais "content" lorsque l'on parle de lui.

La note du brief

Une bonne note en "faites ce que je dis, pas ce que je fais" pour Emmanuel Macron, mercredi soir lors de ses voeux à la presse. Entre 15 et 20/20. "La proximité à laquelle nous avions pu parfois nous habituer n'était bonne ni pour le pouvoir politique ni pour l'exercice du métier de journaliste", a affirmé Emmanuel Macron lors de son discours. Après cela, il a discuté à bâtons rompus pendant une heure et demie avec les centaines de journalistes présents à l'Elysée.

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