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Municipales : le plan de bataille de La République en marche face au Rassemblement national

La montée en puissance du Rassemblement national inquiète les membres de La République en marche.

Article rédigé par franceinfo, Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Julien Sanchez (RN), maire de Beaucaire, sur France info en janvier 2018. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / FRANCE-INFO)

"On est très inquiet", confie l'un des hauts stratèges de la majorité, tableau Excel en main. La République en marche a identifié 150 villes gagnables par le Rassemblement national. Beaucoup d'entre elles se situent dans le sud, à l'image de Perpignan, Toulon, Avignon, Cannes, Nîmes, La Seyne-sur-Mer, Antibes, Marignane, La Ciotat, Cavaillon, Martigues, Miramas, Agde ou encore Frontignan mais aussi Forbach en Moselle et Soissons dans l'Aisne.

Ces nombreuses villes viennent compléter la liste des 14 communes déjà dirigées par le parti de Marine Le Pen ou la Ligue du Sud. La formation macroniste se projette donc déjà sur l'entre-deux tours avec pour objectif d'éviter à tout prix les triangulaires. Ainsi, il sera demandé aux candidats arrivés 3e de se désister. 

"Et tant pis, s'il n'y a pas de réciprocité" avec Les Républicains. La droite, que cette pièce-maîtresse de la Macronie voit encore plus se fracturer avec le 3eme tour des Municipales, à savoir l'élection pour les intercommunalités durant lesquelles on pourrait voir émerger de possibles alliances entre Les Républicains et le Rassemblement national.

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