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Présidentielle 2022 : Pécresse sous pression à l'approche de son grand meeting

Presque tous les candidats ont déjà tenu leur grand meeting de début de campagne. Pour Valérie Pécresse, ce sera en fin de semaine au Zénith de Paris et rien n'est laissé au hasard.

Article rédigé par franceinfo - Neila Latrous
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Valérie Pécresse lors de son discours devant le syndicat de policiers Alliance, à Paris le 2 février 2022. (JULIEN DE ROSA / AFP)

Le rendez-vous est donné dimanche, au Zénith de Paris. Salle que l’équipe de la candidate espère évidemment remplir, "qu’il y ait beaucoup de jeunes" notamment, pour tenir la comparaison avec les salles d’un Emmanuel Macron en 2017, ou d’un Eric Zemmour en 2022. Un moment forcément important.

En privé, Valérie Pécresse a cette image : "Il faut passer à travers le cyclone et fendre l’armure". Donc ce ne sera pas un "discours projet", mais un rendez-vous conçu, pensé, comme "quelque chose de plus personnel, sur la candidate elle-même, d’où elle vient, où elle va, sa vision de la France."

Et pourtant, à droite, on reconnaît que le discours au pupitre n’est pas l’exercice préféré de Valérie Pécresse et ils sont nombreux à le dire sans prendre de pincettes. Un élu glisse : "C’est pas Sarko 2007." Valérie Pécresse l’admet aussi, avec son premier cercle : elle doit travailler ses prises de parole, sur scène, face à une salle. Ce à quoi elle s’emploie cette semaine.

"Elle entraîne sa voix et sa gestuelle", nous dit-on. L’agenda a d’ailleurs été allégé pour ménager la gorge de Pécresse, pour ne pas qu’elle arrive aphone à son Zénith.

Le Zénith, un point de bascule ?

Comment ne pas penser aux grands meetings des présidentielles précédentes ? La Porte de Versailles pour Nicolas Sarkozy en 2007 ou encore Le Bourget pour François Hollande en 2012 : ces moments où le candidat retrouve une dynamique. On se garde bien de ces parallèles dans l’équipe de Valérie Pécresse, presque dans une forme de superstition, pour conjurer le sort, même si tout le monde admet "s’être mis beaucoup de pression."

Sans forcément parler de point de bascule, le Zénith de Paris doit en tout cas lancer une nouvelle séquence : la fin de la période de rodage, des cafouillages, des maladresses, ce que l’on a entendu ces derniers jours sur le Mali ou sur les augmentations de salaire.

A partir du Zénith, "plus le droit à l’erreur", sur le fond comme sur la forme. Ce qui veut dire aussi que la droite réfléchit à des façons plus originales de passer des messages aux électeurs, hors meeting, notamment pour la présentation du programme présidentiel avant la fin du mois. 

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