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Affaire Pegasus : Les logiciels d'espionnage vus d'Espagne et d'Israël

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans deux pays.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Accueil du site internet de NSO, l'entreprise à l'origine du logiciel espion Pegasus. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS)

En Espagne, la Catalogne a prononcé début avril un moratoire sur le logiciel Pegasus, après que des indépendantistes catalans ont été espionnés pendant plusieurs années par les services secrets espagnols via cet outil de cyber surveillance. 

>> Projet Pegasus : un logiciel espion utilisé par des États pour cibler des politiques, des journalistes, des avocats... y compris des Français

Une fois installé dans un téléphone mobile, Pegasus permet d'espionner l'utilisateur de l'appareil, accédant à ses messageries, ses données, ou activant l'appareil à distance à des fins de captation de son ou d'image. Il a été utilisé dans de nombreux pays comme le révélait la Cellule investigation de Radio France en 2021, après une vaste enquête menée par un consortium de 17 médias internationaux sur la base de données obtenues par l'organisation Forbidden Stories et par Amnesty International.

Alors que les affaires liées à ce logiciel espion sont encore loin d’être démêlées, un deuxième outil de surveillance, QuaDream, lui aussi conçu par une société israélienne, a servi à espionner journalistes et personnalités politiques à travers le monde, a révélé mardi 11 avril le laboratoire de recherche canadien Citizen Lab.

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