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La fraude sociale en Belgique et en Grèce

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans deux pays.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le gouvernement français envisage la fusion de la carte d'identité et de la carte Vitale pour lutter contre la fraude sociale, comme le fait déjà la Belgique. (JEAN-FRANCOIS FREY / MAXPPP)

Le gouvernement français, par la voix du ministre délégué chargé des Comptes publics Gabriel Attal, a dévoilé lundi 29 mai, un plan de lutte contre la fraude sociale. L'une des mesures envisagées, c'est de fusionner la carte Vitale et la carte d'identité, à l'image de ce que fait déjà la Belgique. 

>> Lutte contre la fraude sociale : "Le plan du gouvernement est beaucoup plus offensif que ce qu'il a fait en matière de fraude fiscale", déplore Attac-France

En Belgique, l'équivalent de la carte vitale n'existe plus depuis 2014. Elle a progressivement migré sur la pièce d'identité. Dès que les Belges vont à l'hôpital, ils doivent donc glisser leur carte d'identité dans un lecteur. Cela permet d'identifier et aussi, de vérifier que les personnes sont bien assurées, au niveau santé. Cette carte donne même accès à un carnet de santé virtuel, aux résultats d'analyses et aux radios. Tout est numérisé. 

Pour combattre la fraude médicale, la Grèce a mis en place, pendant la crise économique, un numéro AKMA, un numéro de sécurité sociale pour chaque assuré qui permet de tout faire numériquement. Il a réduit, de fait, la fraude mais il a créé toute une série d'injustices, d'inégalités et même une nouvelle corruption, moindre que la précédente mais ingérable.

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