Le debrief politique. Primaire à droite : Xavier Bertrand soutiendra Alain Juppé
Tout ce qu'il ne fallait pas rater dans l'actu politique du mardi 8 novembre.
C'est une information franceinfo. Xavier Bertrand soutiendra Alain Juppé pour la primaire à droite. Il le fera lors d'un meeting commun le 18 novembre prochain, à Lille. Le président LR des Hauts-de-France n'avait pas encore annoncé son choix et voulait ménager la surprise. C'est le clan Juppé qui a vendu la mèche à franceinfo.
Trump ou Clinton ? La classe politique française divisée
Quel choix pour présider aux destinées des Etats-Unis ? Trump ou Clinton ? La campagne a été tellement folle, elle a tellement clivé, que plus personne n'est indifférent... en France. "Je fais confiance au peuple américain pour savoir quel est le choix qui correspond le mieux aux valeurs, aux principes à la liberté, à cette relation à la France et avec l'Europe" a lancé François Hollande, lors d'un discours à la Rochelle. Au mois d'août 2016, François Hollande avait même parlé d'un sentiment "de haut le coeur" à propos du candidat républicain.
Donald Trump ? Jean-Luc Mélenchon a un avis très tranché. Il a donné au mois de janvier dernier.
Trump est un con. Bon. Ça, c'est prouvé. pic.twitter.com/j5zgGl4zlU
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 7 janvier 2016
Irresponsabilité, danger, personnage "outrancier". Un vocabulaire plus poli qu'on retrouve aussi chez la plupart des candidats Républicains. Mais pas tous. Pas de "Trump bashing", par exemple, chez Jean-Frédéric Poisson. Au contraire, le parti chrétien démocrate redoute l'interventionnisme d'Hillary Clinton. Poisson vote Trump, tout comme le Front national. "Je pense que pour nous la France, Clinton, ce n'est pas tout rose comme on nous l'a dit" explique Florian Philippot, vice-président du parti d'extrême droite. Un argument que partage le candidat souverainiste Nicolas Dupont Aignan. Pour le président de Debout la République, le score de Trump, gagnant ou perdant, est révélateur du symptôme d'un malaise qui dépasse le continent américain. "J'aimerais pas être Américain aujourd'hui car le choix est impossible mais ça traduit la colère de millions d'Américains qui n'en peuvent plus de gagner une misère. J'aimerais qu'en France on n'ai pas ce type de piège et de dilemme, c'est-à-dire choisir soit la peste, soit le choléra" explique Nicolas Dupont-Aignan.
François Hollande n'a pas dit son dernier mot
François Hollande utilise encore et toujours la stratégie du dos rond. Et mardi 8 novembre, il a reçu le soutien sans faille de son ami François Rebsamen, invité de franceinfo. Le patron des députés PS Bruno Le Roux, lui, défend le président pas encore candidat sur son blog : "L'homme tenace, décidé, intègre, au service de l'intérêt général." Mardi 8 novembre au soir, plusieurs dizaines de parlementaires ont été invités à prendre l'apéritif chez Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement. Des élus qui ont plus que jamais besoin d'une boussole, alors que l'hypothèse Valls fait son chemin. Les fidèles, eux, s'accrochent au plan A. Quand on leur demande si c'est réaliste, ils répondent : "Avec Hollande ce sera difficile, mais sans lui ce serait encore plus complexe."
De son côté, Emmanuel Macron a des fourmis dans les jambes. "La candidature, c'est pour bientôt !", répète Richard Ferrand, le secrétaire général d'En Marche Emmanuel Macron. Pourquoi le dire maintenant ? Pour imprimer l'idée qu'il est prêt, déconnecté de la primaire du PS, libre vis-à-vis de Hollande. Il y a longtemps qu'il a tué le père. Et surtout, message à tous les indécis du centre, qui pourraient se dire : "Mais à quoi bon voter à cette primaire de la droite, si j'ai une offre nouvelle avec Macron après ?" On poursuit le raisonnement. Si les centristes restent chez eux, c'est bon pour Nicolas Sarkozy, et si Nicolas Sarkozy est le candidat, ce sera plus facile pour Macron de faire campagne.
La note du débrief
C'est à la fois une note et une température, 8 degrés en ce moment à Cherbourg, et 8 sur 20 pour Hervé Morin et son sens des priorités. Car le président de la région Normandie vient d'écrire à tout l'audiovisuel public et privé pour se plaindre des cartes météo dans les bulletins. Grosso modo : il faudrait parler moins de la pluie et davantage de la douceur. Arrêter de parler de Cherbourg, plus au Nord, et prendre Caen pour référence. Mardi 8 novembre au soir, il fait 7 degrés à Caen et 8 degrés à Cherbourg. La météo n'est pas une science exacte, la politique non plus !
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