Carburants : les prix remontent très légèrement après des semaines de baisse

Le prix des carburants avait perdu dix centimes en moyenne. Il remonte très légèrement, moins d'un centime de plus par litre, et se maintient sous la barre de 1,80 euro.
Article rédigé par Fanny Guinochet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le prix des carburants repart en très légère hausse. Photo d'illustration. (REY JEROME / MAXPPP)

La hausse est vraiment légère puisque, d’après le dernier relevé du ministère de la Transition écologique du vendredi 1er décembre, on est à + 0,2 centime pour le litre de gazole et + 0,6 centime pour le sans-plomb 95. Et les prix de ces deux carburants très consommés en France restent encore en dessous d’1,80 euro le litre. Les carburants restent chers, mais moins que ce que l’on a connu, il y a quelques mois.

Il y a aussi les opérations à prix coûtants qui jouent sur les prix. Jusqu’à la fin de l’année, plusieurs enseignes, comme Leclerc, Système U, Carrefour soutiennent le pouvoir d’achat des automobilistes, en vendant à certains moments, notamment les week-ends, des carburants sans faire de marge. C’était une demande du gouvernement, qui estime qu’il y a 120 000 opérations à prix coûtant dans 4 000 stations essence. Mais ces opérations vont se terminer à la fin du mois. Enfin, TotalEnergie propose dans ses stations - hors autoroute - une essence à moins de deux euros le litre. Le géant pétrolier s’est engagé à poursuivre cette opération en 2024.

Les pays de l'Opep moins unis

Dans les prochains mois, les prix des carburants, vont dépendre de l’évolution du prix du baril de pétrole. Pour le moment, il se maintient autour de 80 dollars à cause essentiellement du tassement de la croissance chinoise. La demande de pétrole faiblit car la Chine voit sa production de biens ralentir.

Le cartel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (l’Opep) limite toujours le nombre de barils mis sur le marché pour maintenir la pression sur les tarifs. Depuis juillet dernier, l’Arabie saoudite a retiré du marché un million de barils par jour. Et, lors de leur dernière réunion, jeudi 30 novembre, l’Opep a annoncé de nouvelles coupes dans sa production de pétrole.

Mais l’Opep a de plus en plus de mal à être unie dans sa stratégie, les discussions internes se tendent parce que personne n’a envie de perdre des parts de marché. Donc, il faut surveiller la façon dont cette alliance va évoluer d’autant plus que le cartel va ouvrir ses portes au Brésil l’an prochain. Tout ça va conditionner l’évolution des tarifs. Sans oublier, bien sûr, la tournure que va prendre le conflit au Proche-orient.

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