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Tourisme : le printemps est déjà bon, l'été sera encore meilleur en France

Après la crise Covid, le tourisme continue de reprendre des couleurs. Malgré l’inflation, les Français ont profité du printemps. Le décryptage de Fanny Guinochet.
Article rédigé par franceinfo, Fanny Guinochet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Des touristes sur la Seine à Paris. (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Pas de doute, les Français ont profité des beaux jours, grâce, aussi, au calendrier favorable aux salariés avec de nombreux ponts en mai. De quoi doper l’activité touristique : plus de 10 millions de nuitées ont été enregistrées pour la seule clientèle française pendant les vacances de printemps, entre avril et mai, selon le ministère du tourisme, c’est 15% de plus que l’an dernier.

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Sans surprise, ce sont surtout les bords de mer qui ont profité de cet afflux de touristes : l’Hérault, le Morbihan ou le Var, mais les vacanciers étrangers ont aussi été nombreux à choisir l’Hexagone. Plus 15% de fréquentation par rapport à l’an dernier à la même époque.

Des vacances malgré l’inflation et les problèmes de pouvoir d’achat 

Et les Français ont donc plutôt choisi de loger en camping qu’à l’hôtel, souvent moins chers. Pareil pour cet été, les campings font le plein de réservations. Selon un baromètre d’Europ Assistance, pour juillet et août, il y a une très forte envie de vacances, avec trois Français sur quatre qui prévoient de partir, mais avec un budget sous surveillance quitte à faire des sacrifices sur l’habillement, l’alimentation ou encore en réduisant la durée du séjour, ou en allant moins loin que d’habitude. Dans ce contexte, le train à la cote : la SNCF enregistre un bond de 20% des réservations cet été par rapport à l’an dernier. Pour ceux qui ont prévu de sortir de l’hexagone, selon le Syndicat des entreprises du tour operating (Seto), le syndicat des tour-opérateurs, les destinations les plus prisées sont la Grèce, les Baléares, ou encore la Tunisie.

Face à cet afflux de vacanciers, les professionnels n'ont pas la main d’œuvre suffisante. La situation est un peu meilleure que l’an dernier, mais le secteur manque toujours cruellement de bras. Pourtant, dans l’hôtellerie-restauration, les salaires ont été revalorisés, les organisations de travail repensées, mais souvent ça ne suffit pas. Les problèmes d'hébergement restent un vrai frein à l’embauche dans les sites touristiques. Les saisonniers n'arrivent pas à se loger. 

Certes, le gouvernement a lancé un plan pour soutenir la filière, pour encourager les recrutements et offrir des formations. Il n’empêche, à trois semaines de l'ouverture de la saison. Faute de personnel, des établissements prévoient de rester fermés certains jours, et de limiter leur service cet été, alors que c'est le moment fort de leur activité.

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