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Ségolène Royal élevée au rang de "mème" sur Internet

Une journée sur les réseaux sociaux, en compagnie de Pierre Chausse, journaliste. Au menu ce jeudi : Ségolène Royal "détournée", Facebook dans les quartiers Nord de Marseille et la vente d'armes sur Instagram.
Article rédigé par franceinfo
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Sur une photo du Parisien Magazine, à paraître vendredi, l'on voit Ségolène Royal posant en toge blanche, cheveux au vent, pieds nus sur un tapis rouge, drapeau français en étendard, à la façon de "La liberté guidant le peuple", d'Eugène Delacroix. L'image était censée illustrer un dossier sur le courage en politique dans l'hebdomadaire, qui récidive après la photo d'Arnaud Montebourg en marinière, mixeur sous le bras qui avait fait tant jaser. Elle a été détournée tout au long de la journée par des internautes qui n'en demandait pas tant.

Ségolène Royal aux côtés de Napoléon, Ségolène Royal sur la Lune, Ségolène Royal dans la série Game of Thrones, Ségolène Royal affrontant les chars à Tiananmen, Ségolène Royal sur le Titanic... Bref, une Ségolène Royal photoshopée qui se multiplie sur le Web.

La principale intéressée a assuré dans un tweet posté dans l'après-midi qu'elle assumait. "J'entends déjà dire que je me prends pour Jeanne d'Arc", avait même anticipé la présidente de la Région Poitou-Charentes lors de la prise de vue. On se dit, finalement, que l'objectif recherché était peut-être de faire parler d'elle. Objectif atteint.

Facebook au pays des caïds marseillais

Un récit saisissant. Sur LeMonde.fr, Ariane Chemin raconte ce que disent les profils Facebook de la vie tragique des ados qui se rêvent caïds à Marseille où "Facebook reflète plus qu'ailleurs un monde que les parents ignorent".

La journaliste met en avant la contradiction de ces jeunes qui affichent sur leur "mur" Pablo Escobar ou Al Capone mais postent des "photos de leurs petits frères en poussette", parfois depuis leur cellule de prison.

"Un monde où les rêves se déclinent en barrettes de shit bien rangées, en sacs Chanel ou en liasses de billets postées d'une page à l'autre... Où on 'lie' Mercedes et Ferrari, mais où on brûle les voitures de la BAC nord, ces 'pourris'."

Un monde où l'issue est parfois tragique, prenant en exemple ces "victimes des règlements de comptes qui deviennent des héros au champs Facebook de l'honneur".

Les fusils d'assaut prolifèrent sur Instagram

Sur Instagram on ne trouve pas que des photos de cheesecake ou de chats mignons... On trouve aussi des fusils de chasse ou des fusils d'assaut à vendre.

Certains Américains, utilisent le réseau social comme un site de petites annonces pour troquer leurs armes à feu en utilisant des hashtags au nom de leurs joujoux. Un phénomène, mis en évidence par The Daily Beas t qui n'a rien d'illégal nous explique le site.

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