Une tweet-taupe, des hashtags interdits et un ministre mauvais élève

C'est la question qui se pose de plus en plus dans les états-majors des candidats à la mairie de Paris. Depuis qu'un compte Twitter promet de tout révéler des coulisses de l'élection dans la capitale. a été lancé il y a quelques mois sans que l'on sache qui se cache derrière pour le moment : "Journaliste aux larges oreilles. Mes tweets n'engagent que ma crédibilité. Garanti 100% inside ", c'est ainsi que celui, celles ou ceux qui tweetent sur ce compte se présentent.

Et en effet, le ou les auteurs de  semblent plutôt bien renseignés. Photos prises pendant des conférences de presse, informations jugées crédibles par les spécialistes, le compte rencontre un certain succès croissant auprès des journalistes qui couvrent l'élection à venir. Et pas seulement, puisque de plus en plus de personnalités politiques, d'adjoints à la mairie de Paris ou d'opposants suivent chaque jour ces tweets. 

Dans les équipes d'Anne Hidalgo ou de Nathalie Koziosco Morizet, on commence à s'inquiéter de cette exposition. Surtout du côté des socialistes qui s'apprêtent à voter dans quelques semaines pour élire leurs têtes de liste dans les différents arrondissements de la capitale. Une période de petites tractations entre amis que l'on n'a pas forcément envie de voir exposées au grand jour sur Twitter...

Et si on s'offrait un saut dans le temps d'Internet

Rappelez-vous, c'était une journée sur Internet en 1999.  Cette journée ordinaire sur l'internet d'il y'a 15 ans, c'est que le Blog du modérateur a eu l'excellente idée de nous faire revivre aujourd'hui.

A l'époque, souvez-nous on "surfait" sur Netscape, on consultait ses mails sur Caramail et on faisait ses recherches sur Lycos. Et si les réseaux sociaux n'existaient pas encore, ce petit saut dans le temps proposé par Fabian Ropars a fait sourire de nostalgie plus d'un internaute aujourd'hui puisque le billet a déjà été partagé près de 4 000 fois sur  Facebook et Twitter.

 Le (non- tweet) du jour de la rentrée

Impossible d'y échapper aujourd'hui : sur Twitter, Facebook ou instagram, les parents ont raconté la rentrée des petits, en long, en large et en 140 caractères. Et pas seulement eux ! Tous les politiques, ou presque, étaient aussi sur le pont et y sont allés de leur tweet au milieu des cartables et des cours de récréation.

François Hollande en déplacement à Denain avec Valérie Fourneyron, Christian Estrosi, Alain Juppé, Anne Hidalgo, Elisabeth Guigou, Gérard Collomb, ils étaient tous à l'école aujourd'hui... Tous sauf un, qui a joué les mauvais élèves : Vincent Peillon. Le ministre de l'éducation nationale n'a pas eu un seul tweet aujourd'hui, pour souhaiter une bonne rentrée aux 12 millions d'élèves qui ont rouvert les cahiers. Et hop, au piquet des réseaux !

Une rentrée avec un chiffre étonnant qui circulait sur les réseaux ?

65% des élèves qui ont fait leur rentrée auront un métier qui n'existe pas aujourd'hui ! C'est le chiffre, tweeté par  de l'université de Lyon 1 et qui provient du Département d'Etat américain au travail.

Etonnant ? Qui aurait pu prédire il y a 15 ans l'arrivée des community managers ou des créateurs d'application sur iPhone ? La révolution numérique n'a pas finit de nous étonner...

Attention, mots-clés interdits

On connaissait les sens interdits, voila en effet les # interdits. Le réseau social Instagram met en effet en place une politique de mots clés interdits sur les photos postées par les utilisateurs. Le blog du Monde.fr Big browser les a recensés. Sont donc interdits les mots clés explicitement sexuels, comme sur Facebook (qui a racheté Instagram en 2012), mais aussi "White power" pour éviter les dérives racistes ou encore les mots clés qui pourraient faire l'apologie des troubles alimentaires tels que l'anorexie. Vous voila prévenu, merci de respecter la signalisation, aussi sur les réseaux sociaux...