Les défaillances d'entreprises ont fait un bond pendant l'été
Entre début juillet et fin septembre, les défaillances d'entreprises ont
augmenté de plus de 7% selon une étude du cabinet Altares. C'est un peu moins
qu'au premier trimestre, mais c'est inhabituel sur cette période de l'année où
l'activité économique et celle des tribunaux tournent au ralenti. Concrètement,
près de 13.000 entreprises ont été placées en redressement ou en liquidation
judiciaires cet été.
Quelles sont les
entreprises les plus frappées?
Les TPE, les très
petites entreprises qui emploient moins de 10 salariés. 90% des défaillances du
troisième trimestre les concernent. Quant aux PME d'au moins 50 salariés, elles
payent un tribut presque aussi lourd qu'en 2009, au plus fort de crise. Mais contrairement à 2009, ce ne sont
pas les PME industrielles qui ont le plus souffert indique Thierry Million, directeur des études du
cabinet Altares.
Alors, comment
aider ces PME qui disparaissent en silence?
En leur faisant payer
par exemple moins d'impôts. Certains députés militent en effet en faveur d'un
impôt plus progressif. Et pas que dans l'opposition. Dans la majorité, la socialiste Karine Berger, qui avec une trentaine de ces collègues, proposent
d'étendre le taux réduit de l'impôt sur les sociétés à l'ensemble des PME. En
fin de semaine dernière, elle a déposé un amendement en ce sens au projet de
loi de Finances dont l'examen vient de débuter à l'Assemblée nationale. Karine
Berger.
L'amendement de la
députée socialiste Karine Berger sera examiné mercredi ou jeudi à
l'Assemblée Nationale. L'Assemblée qui a
adopté ce mardi, de justesse, le projet de loi des retraites par 270 voix
contre 249. Les écologistes et les radicaux de gauche se sont abstenus. Le
Front de gauche et la droite ont voté contre. Le texte sera examiné à partir du
28 octobre au Sénat.
La Suisse donne un
nouveau coup de canif à son secret bancaire.
Le pays a signé aujourd'hui une convention
de l'OCDE l'Organisation
de coopération et de développement économiques sur la lutte contre l'évasion
fiscale. Le texte prévoit que les fiscs des pays signataires coopèrent pour
faire la chasse aux fraudeurs qui domicilient leurs avoir à l'étranger. La
convention prépare aussi le passage à
l'échange automatique de données fiscales.
Un pas de plus vers l'Union bancaire.
Les ministres européens des finances ont adopté à
l'unanimité le mécanisme de supervision des banques de la zone euro, qui vise à
éviter les faillites. Mais tout n'est pas réglé, loin de là. L'Allemagne ne
veut toujours entendre parler du mécanisme de résolution des crises, le deuxième
pilier de la réforme, qui vise à aider directement les banques en difficulté.
Le fabricant de câbles Nexans qui compte supprimer près de 500 postes en
Europe.
Dont 200 en France,
principalement à Lyon, là où sont fabriqués
les câbles spéciaux pour l'industrie. Confronté à un environnement difficile en
Europe, Nexans, qui emploie 25.000 personnes dans le monde, a accumulé 145
millions de perte sur les 6 premiers mois de l'année. Le plan d'économie
dévoilé aux syndicats vise à restaurer sa compétitivité.
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