Les grandes manœuvres se poursuivent dans les télécoms

Un
accord stratégique qui vise à mettre en commun à la fin  2017 une partie de leurs antennes de téléphonie
mobile sur une grande partie du territoire. Objectif : réduire les coûts
d'exploitation tout en restant concurrent d'un point de vue commercial. Les
PDG des deux opérateurs n'ont pas chiffré précisément le montant des
économies qu'ils espèrent réaliser. Mais selon Virgine Lazes, directrice
associée de la banque Bryan Garnier, elles pourraient se chiffrer à plusieurs
centaines de millions d'euros.

La mutualisation
d'une partie des réseaux de SFR et de Bouygues Télécom n'aura pas d'incidence
sur l'emploi affirment les deux groupes.

L'année commence
bien en France pour PSA et Renault.

Les deux
constructeurs ont réalisé une belle performance au mois de janvier. PSA a vu
ses immatriculations bondir de 6%, grâce notamment à la Peugeot 208. Le groupe
Renault affiche plus de 12% de hausse, tirée par les bons scores de sa marque
Dacia.

Le marché français
de la musique enregistrée reprend quelques 
couleurs.

Les ventes de CD,
de DVD, et de musique en ligne sont légèrement reparties à la hausse l'an
dernier : + 2,3%. Cela fait 11 ans que ce n'était pas arrivé. Là où le bât
blesse, c'est que les ventes dématérialisées, qui représentent désormais un
quart du marché, restent stables. Le streaming progresse mais le téléchargement,
sur lequel l'industrie musicale a longtemps compté, recule pour la première
fois.

Les banquiers
suisses haussent le ton contre les fraudeurs français.

Après avoir
démarché pendant des années les fortunes françaises, les banques helvétiques
brandissent désormais le bâton. Elles demandent à leurs clients qui ont un
compte non déclaré de régulariser leur situation d'ici le printemps prochain.
Sans quoi, ils devront déguerpir. C'est ce qu'affirme le quotidien suisse
"Le Matin dimanche". Information que confirme en partie l'avocat
suisse Christian Lüscher, qui est aussi conseiller national du parti libéral
Radical.

Selon la presse
suisse, 70 à 80.000 français auraient toujours des comptes non déclarés dans les
banques helvètes.

L'évasion fiscale fait perdre 2000 milliards d'euros à l'Union européenne. Dans une moindre mesure,
la corruption coûte très cher aussi.

Près de 120 milliards d'euros par an selon
un rapport inédit de la Commission européenne. Vu l'absence de statistiques nationales dans la
plupart des pays de l'Union, Bruxelles n'a pas voulu comparer les Etats les uns
aux autres. Mais elle estime que tous sont touchés, à divers degrés. On
retiendra que 6 entreprises françaises sur 10 estiment que le  favoritisme et la corruption représentent un
problème pour leurs activités.