Les grandes marques de l'agroalimentaire s'expliquent sur les hausses de prix.
Le journal de l'économie du 11 octobre
Le script
La distribution dans l'oeil du cyclone. Le conseil de la concurrence plaide aujourd'hui pour une réforme en profondeur des lois Royer et Raffarin qui limitent l'ouverture des surfaces commerciales. Il estime qu'elles n'ont pas protégé le petit commerce mais plutôt les acteurs en place, au détriment de la concurrence. Les quatre premiers groupes de distribution contrôlent plus de 66 % du marché et deux centrales d'achat approvisionnent plus de la moitié des hypermarchés. Deuxième sujet les prix. Coup sur coup, deux grands groupes d'agro-alimentaire Danone et Lactalis annoncent des hausses de prix à deux chiffres pour compenser l'envolée des cours des matières premières, en l'occurence le lait. Inadmissible a déclaré Michel Edouard Leclerc sur France Info. Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la consommation, s'étonne que les industriels ne répercutent que les hausses et pas les baisses. Réaction d'Olivier Desforges le président de l'institut de liaison et d'étude des industries de consommation qui représente les grandes marques.
A propos des prix agricoles, le rapporteur des Nations Unies pour le droit à l'alimentation réclame un moratoire de cinq ans sur la production des biocarburants. Selon lui elle explique la flambée des prix agricoles qui pénalise les pays pauvres.
Les prix de l'immobilier ancien pourraient baisser l'an prochain selon une étude du cabinet Bipe et d'Empruntis. Partant de l'hypothèse que les taux d'intérêt continuent à augmenter, ils tablent sur un recul de 3 % en moyenne après une hausse de 2 % cette année.
Une grosse commande pour Airbus. L'Espagnol Marsans qui contrôle les compagnies Aerolineas argentinas et Air Comet a commandé 73 appareils dont quatre A380. Montant total 7 milliards de dollars.
Hédiard le groupe d'épicerie de luxe passe sous le contrôle du Russe Luxadvor. Hédiard réalise 30 millions d'euros de chiffre d'affaires. Les dirigeants français restent à la tête de l'entreprise qui va revenir à l'équilibre financier l'an prochain après cinq années de pertes.
L'interview intégrale d'Olivier Desforges, président de l'Ilec
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