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Le livre du jour. "Le Piège de verre", par Éric Fouassier

Entre les cornues des alchimistes et les lumières ensorcelées des maîtres-verriers se noue l’intrigue du "Piège de verre", suspense tissé à la croisée des sciences occultes et de l’énigme par le romancier Éric Fouassier.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Détail d'un vitrail de la cathédrale de Nevers (illustration). (JEFF PACHOUD / AFP)

L’art du vitrail a commencé à décliner au début de la Renaissance. Avec l’arrivée des peintres italiens, les fenêtres se sont largement ouvertes sur le jour pour mettre en valeur les peintures et les fresques. Une véritable révolution pour les maîtres-verriers. À partir de ces évènements, le romancier et grand spécialiste de l’histoire de la pharmacie, Éric Fouassier, a imaginé un suspense qui mêle les sciences occultes et les énigmes, Le Piège de verre.

Trois mystérieux assassinats

À l'automne 1503, au tout début de la Renaissance en France, trois alchimistes sont retrouvés assassinés dans des conditions mystérieuses. Tous portent une lettre sur le front. Anne de Bretagne, la reine de France, reçoit une lettre anonyme et suspecte un complot : elle enverra deux enquêteurs sur la trace des conspirateurs. L’un est un militaire, l’autre une jeune femme, séduisante, fille d’apothicaire, qui mettra au service de l’enquête ses compétences en chimie balbutiante.

Une affaire de sels et de verre

Les maîtres verriers occupent une place importante dans le livre. "Les maîtres verriers, explique Éric Fouassier, pour faire la couleur de leurs vitraux, travaillaient sur des sels d’argent, de mercure, de cuivre, qui étaient aussi les sels sur lesquels travaillaient les alchimistes…" Aussi était-il tentant d’imaginer qu’ils puissent retarder le déclin de leur art en recourant à des alchimistes pour transformer le vitrail en un piège mortel…

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