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"Les yeux plus grands que le ventre", de Jô Soares

Jô Soares est l'un des auteurs les plus originaux du Brésil. Cet anarchiste, tout en bonté, est à la fois présentateur de télévision, peintre, comédien et auteur de chansons. Dans ses livres, qui se vendent dans le monde entier, il fait revivre des personnages réels ou imaginaires comme Al Capone, Sherlock Holmes, Sarah Bernhardt, Marie Curie ou Picasso. Des romans policiers plein d'humour qui restituent, toujours avec brio et nostalgie, le Brésil de l'avant-guerre. Cette fois-ci, il met en scène un tueur en série de femmes un peu fortes. Une histoire qu'il était le seul à pouvoir raconter.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les yeux plus grands que le ventre , de Jô Soares, traduit du brésilien par François Rosso est publié aux éditions des Deux Terres (240 p., 20E) – Note : ***

Résumé : Dans le Rio de Janeiro de l'immédiat avant-guerre sévit un
tueur en série ayant une particularité : il ne s'attaque qu'aux femmes très grosses.
Ainsi disparaissent une prostituée polonaise, une religieuse incapable de
résister à la gourmandise, l'attachée de l'ambassade d'Allemagne et plusieurs
jeunes femmes de la bonne société carioca. Le commissaire Noronha est chargé de
l'enquête. Esteves, un ex-policier portugais reconverti dans la pâtisserie, lui
prête main-forte. Au fil de leurs investigations, ils se rendent dans les
quartiers chauds de la ville, au superbe Opéra de style Art nouveau un soir de
première, assistent à une course automobile. Noronha et Esteves doivent
rassurer les femmes de Rio, qui estiment toutes qu'elles ont les yeux plus
grands que le ventre.

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