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Paula Jacques : "Au moins il ne pleut pas"

On sait peu que la construction d’Israël a été très difficile. Ce sont ces premières années que raconte Paula Jacques de France Inter, couronnée par le Prix Fémina et aujourd’hui membre de ce jury prestigieux, dans son nouveau livre. Un roman foisonnant, humain, émouvant et provocateur. Une histoire inoubliable.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

 Hiver, 1959. Nous sommes au port de Haïfa. Deux adolescents, Solly et Lola Sasson, débarquent sous une pluie glacée. Deux orphelins venus d'Égypte, perdus, apeurés, qui ne savent rien du monde sur lequel ils viennent d'atterrir. Solly, le petit frère, c'est de la graine de voyou, séducteur, résolu à se tailler une place au soleil. Lola, son aînée de treize mois, rêveuse et timorée, estime que la vie dans les livres est plus intéressante que la réalité. Où aller ? Où les portera cette nouvelle vie de déracinés ? À Wadi Salib, sur les hauteurs de Haïfa, chez deux femmes étranges, Ruthie la silencieuse et Magda la bavarde, qui vivent comme des soeurs, liées par un pacte de la mémoire : ce sont deux rescapées des camps.

Du moins, c'est ce que le lecteur va croire au début de ce roman foisonnant, humain, émouvant et provocateur à la fois. Les déportées le furent-elles vraiment ? Quel est le prix à payer pour survivre ? Et dans l'Israël des pionniers et de la coexistence difficile entre les communautés sépharade et ashkénaze, comment s'adapter, que choisir et qui être ?

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