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Pascale Clark : "Il faut poser toutes les questions à ses parents avant qu’ils s’en aillent"

Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Aujourd'hui, la journaliste Pascale Clark pour son livre "Mute" paru aux éditions Flammarion. L’occasion de revenir sur sa carrière, son départ de France Inter mais aussi sur sa relation fusionnelle avec sa mère.

Article rédigé par franceinfo - Elodie Suigo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Pascale Clark au micro de France Inter le 29 septembre 2011 (LEJEUNE / MAXPPP)

La radio, c’est une véritable vocation pour la journaliste Pascale Clark : "Oui, ça a très vite été la radio dans ma vie (…) C’est venu parallèlement au goût du journalisme" et elle explique qu’elle arrive sur le terrain au moment de l’explosion des radios libres dans les années 80 grâce à François Mitterrand : "Je n’ai cessé depuis de pratiquer et d’aimer la radio".

Ce livre Mute (avec un double sens, celui du silence mais aussi celui de la mutation) suit le fil de sa vie professionnelle et aborde aussi sa vie privée, notamment son amour pour sa mère qu’elle accompagnera jusqu’au bout. "Je me suis rendue compte après coup, parce que sur le moment on est écrasé par les évènements, le chagrin, que nos destins étaient parallèles".

Quand j’ai arrêté de parler à la radio, elle a arrêté de parler tout court. On a chuté ensemble.

Pascale Clark

à franceinfo

Ce livre, Mute, tourne autour de la parole, de l’absence de paroles : "Il faut toujours poser toutes les questions à ses parents avant qu’ils s’en aillent ( …) Ça va, ça vient, l’important c’est de s’exprimer d’une façon ou d’une autre".

"J'ai adoré travailler à France Inter"

La radio a été sa vie pendant de longues années. Pour autant, ne plus être derrière un micro quotidiennement ne la dérange pas : "J’ai d’autres centres d’intérêt et peut-être que je reviendrai à la radio". Elle s’est épanouie entre autres sur France Inter, dont elle décrit aussi l’envers du décor, sans l'enjoliver : "C’est un récit donc je suis sincère. Oui, c’est une maison que je ne comprends pas toujours (…) Quand on aime des gens, des lieux, on a le droit de les critiquer".

Le micro, le direct lui ont manqué comme une drogue que l’on arrête après 30 ans mais désormais, Pascale Clark s’ouvre "à toutes sortes d’aventures. Je vais aller vers le plaisir et l’envie, je pense qu’il n’y a plus que ça. Je ne vais pas brader mon avenir et je vais essayer de trouver des choses qui me tiennent vraiment à cœur" .

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