Anders Breivik : le procès du "11-Septembre norvégien"
En Norvège, on parle du "22 juillet" pour désigner les attentats commis par Anders Breivik. A elle seule, cette date symbolise l'évènement le plus terrifiant que le pays ait jamais connu depuis la 2 ème guerre mondiale.
Le jeune homme avait fait exploser une bombe près du siège du gouvernement puis il s'était rendu dans l'ile d'Utoya ou étaient réunis les jeunes du Parti Travailliste pour y commettre un massacre au fusil d'assaut.
Une société différente, mais inquiète
Aujourd'hui, une majorité de norvégiens veut comprendre. Comprendre comment ce petit pays prospère, comment cette démocratie réputée exemplaire et ouverte sur le monde a pu engendrer un tel individu. Breivik était pétri de haine pour les étrangers, pour les musulmans en particulier et pour ceux qui les défendaient trop à ses yeux, la gauche norvégienne...
Depuis cet été, la société norvégienne n'est plus tout à fait la même. Il y a davantage de compassion, de solidarité. Mais aussi des inquiétudes sur le plan politique.
Le procès lui-même provoque des peurs. Certains craignent qu'il serve de caisse de résonnance aux idées nauséabondes de Breivik. Il doit durer 10 semaines, et être diffusé en vidéo dans de nombreux pays.
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