Le Belem à Londres, invité d'honneur du jubilé
Jamais encore le Belem n'était venu à Londres. Le célèbre voilier a pourtant été anglais à une période de sa vie. La traversée a commencé, comme il se doit, dans un épais brouillard. "On a une visibilité de 200 mètres, c'est pourquoi on utilise nos signaux de corne de brume ", explique le tout nouveau capitaine du Belem, Yannick Simon.
Corne de brume et... radar
"On veille aussi sur le radar pour voir les dangers car on va traverser une autoroute dans ce bras de mer entre la France et l'Angleterre ". La surveillance se fait aussi à l'avant du navire où un matelot est posté : "Je suis les yeux du navire ", affirme Fabrice, qui tente d'apercevoir une bouée dans cet épais brouillard.
Mercredi, le vent avait déserté la Manche, c'est donc au moteur que la traversée s'est effectuée, laissant le temps à l'équipage de s'atteler à des travaux inattendus. Sur le pont transformé en atelier de menuiserie, le maître charpentier et deux matelots fabriquent sous nos yeux de nouveaux coffres pour les brassières supplémentaires embarquées à l'occasion du jubilé.
Configuration spéciale visiteurs
Car le navire s'apprête à accueillir à bord une centaine de personnes. La venue du Belem à Londres pour le jubilé de la reine, personne n'y avait pourtant vraiment pensé : "Au départ, nous souhaitions être présents à Londres pendant les Jeux Olympiques ", précise Cédric Mignon, le directeur de la communication de la Caisse d'Epargne, le sponsor du Belem. "La demande que nous avions faite pour les J.O a été transmise à la famille royale et quelque temps après nous avons reçu un courrier du secrétaire particulier de la reine nous disant que Buckingham souhaitait la présence du Belem à Londres pendant le Jubilé ".
Le célèbre trois mâts est au mouillage depuis mercredi soir à quelques dizaines de mètres de Tower Bridge. Il accueillira dimanche à son bord des membres de la famille royale.
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