Le G20 de la gastronomie : le sommet des chefs des chefs

"Donnez-moi de bons cuisiniers, je vous ferai de bons traités", la petite phrase est de Talleyrand, et c'est la promesse qu'il faisait à Napoléon..

C'est ce qu'on pourrait appeler de la " gastrodiplomatie ", c'est raconté par Christian Roudaut sur lemonde.fr, sur la page de M le Magazine du Monde.

Car avant le G20 de Saint Petersbourg, un autre sommet planétaire s'était réuni en juillet dernier aux Etats-Unis. La rencontre annuelle des chefs des grands de ce monde,  21 cuisiniers, entre autres ceux de l'Elysée, de la Maison Blanche ou encore de Buckingham Palace.

L'Israëlien Shalom Kadosh par exemple. Chargé des réceptions officielles à la résidence du premier ministre de l'Etat hébreu, il aime penser que son filet de loup aux fèves de soja a aidé à briser l'épaisse couche de glace entre Benyamin Nétanyahou et Barack Obama lors de la visite du président américain en Israël, en mars dernier : "A la fin", dit-il, "c'était comme un repas de famille !".

Réunis en juillet à New York et à Washington pour leur rencontre annuelle, les chefs des grands de ce monde ont une maxime : "La politique divise souvent les hommes, mais une bonne table les réunit toujours !" Encore faut-il être dans la confidence des goûts culinaires des présidents et des souverains.