Le sens de l'info. Le consensus
A une semaine du second tour de la présidentielle, le philosophe Michel Serres et Michel Polacco parlent de consensus.
Alors que dimanche prochain on saura qui succèdera à François Hollande à l'Elysée, le philosophe Michel Serres et Michel Polacco évoquent ce que tout candidat à une élection, tout dirigeant recherche : le consensus.
Consensus et vérité vont-ils toujours de pair ?
Il n'y a rien de plus démocratique et républicain que le consensus, c'est à dire les décisions prises en comun à la majorité des voix après débat. on peut donc faire l'éloge du consensus parce qu'il fonde notre démocratie.
Mais il faut s'en méfier aussi pour une raison très simple : il n'y a rien de pire que l'entrainement de la foule ou de la communauté vers des idées communes. Cela peut conduire au lynchage, comme le souligne René Girard pour qui c'est le meilleur expemple du tragique du consens.
Il y a plus risible, comme le consensus qui conduit à suivre aveuglément la mode, qu'elle soit vestimentaire ou cosmétique.
Dangereux quand il est idéologique
Mais le consensus est dangereux quand il est idéologique. Hitler, Stalilne ou Mao nous rappellent qu'il faut se méfier du consensus.
En fait, le consensus peut être une très bonne ou une très mauvaise chose.
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