Non, les ventes d'anxiolytiques n'ont pas bondi depuis les attentats
Le chiffre a été largement relayé ces derniers jours sur les réseaux sociaux et dans les médias : les ventes d'anxiolytiques et de somnifères sont en hausse de plus de 18% entre le jeudi 8 janvier, jour de la prise d'otage à Vincennes, et mardi 13 janvier, par rapport à la moyenne des six dernières semaines. D'après la société Celtipharm, cette hausse montre "l'impact anxiogène de ces événements tragiques ".
Sauf que ce n'est pas si simple. Le Conseil de l'ordre des pharmaciens a regardé les chiffres de vente sur un an, entre début janvier 2014 et début janvier 2015. Et résultat : "on ne constate pas de lien entre les événements dramatiques et la consommation d'anxoilytiques. Il n'y a pas de rebond de dispensations ".
Lorsqu'elle avait annoncé son chiffre, la société Celtipharm avait reconnu que ses données "n'étaient pas consolidées, vu le temps très court ".
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