Wallander, le flic qui fait aimer les séries policières
Pour tous les amateurs de romans policiers, le personnage de Kurt Wallander est devenu une connaissance que l'on a plaisir à retrouver à chaque nouveau roman d'Henning Mankell . Le talent de l'auteur suédoi a été récompensé par de nombreux prix dont le Crime Writers' Association Gold Dagger qui distingue le meilleur polar de l'année.
Mankell, qui a livré une dizaine de volumes des aventures de son héros, apparaît comme l'un des pionniers de l'école du polar nordique qui a commencé à s'affirmer à la fin des années 90 pour connaître une apogée avec la Trilogie Millénium de Stieg Larsson dont les ouvrages se sont vendus à 65 millions d'exemplaires dans le monde.
A sa manière, Mankell a ouvert une brèche dans ce genre littéraire, mettant fin à une sorte d'hégémonie des Américains et des Anglais. C'est par cette voie que se sont engouffrés de nombreux auteurs, mais Wallander semble avoir toujours conservé un petit temps d'avance, une petite préférence de la part des lecteurs. Sans doute parce qu'il est un antihéros comme les séries télé des années 2000 en ont produit en grand nombre.
Le fait que l'acteur irlandais Kenneth Branagh s'empare du personnage n'a fait qu'ajouter à la mythologie de ce flic vaguement dépressif, peinant à communiquer avec son père et avec sa fille, buvant parfois plus que nécessaire, mais doté d'une conscience professionnelle intacte. Il y a chez Wallander et dans l'interprétation qu'en fait Branagh une sorte de poésie qui se mêle à la violence des crimes sur lesquels il enquête.
Vendredi 13 septembre (20h50): *Mort clandestine
- Vendredi 20 septembre (20h50): Les Chiens de Riga
Vendredi 27 septembre (20h50): Avant le gel
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