"Fait maison" : les restaurateurs divisés
Dans de nombreux restaurants, les plats cuisinés sur place font figure
d'exception. Un établissement sur trois au moins proposerait de la cuisine industrielle.
Les plats que vous mangez ont souvent été cuisinés ailleurs, avant d'être réchauffés ou
disposés sur votre assiette.
"Le fait maison va changer beaucoup de choses pour le
consommateur, ", explique Alain Fontaine, du restaurant Le
Mesturet, à Paris (Synhorcat). "On est l'une des seules branches où c'est
l'inconnu, quand vous achetez un repas vous ne savez pas exactement ce qu'il
en est. C'est une première victoire et il est évident qu'il faut aller
plus loin. "
Jean Terlon, du restaurant Le Saint-Pierre, à
Longjumeau (UMIH) est moins enthousiaste. "C'est un pas sympathique le "fait maison", mais c'est
une formule que l'on utilise depuis des lustres et des lustres, à tort ou à
raison. Aujourd'hui, on peut aussi rire en disant qu'un fast-food pourra utiliser le "fait maison". "* Il propose une autre solution : "Aujourd'hui on a besoin d'identifier une catégorie de
restaurateurs et cela a été la démarche de l'UMIH de proposer le statut d'"artisan
restaurateur* "."
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