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Apprendre ailleurs et autrement

"Les Enfants des livres" font l’école buissonnière avec trois albums et une collection, pour porter un autre regard sur l’école et sur ce qu’on y apprend.
Article rédigé par Emmanuel Davidenkoff
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Fotolia)

Gallimard Jeunesse répond à la question dans un riche album documentaire grand format intituléEcoles autour du monde . Trente enfants, presque autant de pays, et un festival de photos et d’informations sur les emplois du temps, les méthodes d’enseignement, les transports, les passions et les jeux de cour de récréation, en somme tout ce qui fait le quotidien des écoliers dans le monde entier. A lire d’une traite ou à picorer à partir de 8 ans.

May Angeli, grande dame de l’édition jeunesse, signe à La Joie de lire un très bel album illustré intitulé L’école est fermée, vive la révolution ! C’est un peu le « Fabrice  à Waterloo » des printemps arabes : l’écho des événements est filtré par le regard, les questions et les rêves du narrateur, un petit garçon vivant dans un village de pêcheurs. Chaque dessin est un tableau, vibrant d’harmonie chromique et de profondeur. A lire à partir de 8 ans.

Cette promesse est au cœur de l’approche Montessori, qui a décidément le vent de poupe en ce moment. Les éditions Nathan surfent sur la vague en lançant pour les enfants dès 3 ans une collection intituléeMes petites histoires Montessori . Le principe est toujours le même : un court récit sur une situation du quotidien – ranger sa chambre, ou cueillir un tournesol – suivi d’une activité facile à reproduire. Des albums petit format signés Eve Hermann pour le texte et Roberta Rocchi pour les dessins.

Et mettre le doigt sur les inégalités qui se nichent dans la langue et s’enkystent ainsi dans l’inconscient. Élisabeth Brami et Fred L. publient chez Talents HautsLe zizi des mots , une série drôlatique de binômes peu flatteurs pour le genre féminin, où le fier marinier se mue en marinière, où le mandarin se fait mandarine, où le charentais devient pantoufle charentaise. Une invitation au débat soutenue par Amnesty International pour les enfants dès 6 ans.

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