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Les informés. Emmanuel Macron a "opéré une OPA au niveau international sur le sujet" du réchauffement climatique

Les informés de franceinfo ont passé au crible l'intervention d'Emmanuel Macron, lors de 23e conférence sur le climat mercredi, à Bonn, en Allemagne. 

Article rédigé par franceinfo, Jean-Mathieu Pernin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le président français Emmanuel Macron, le premier Ministre fidjien Frank Bainimarama, la chancelière allemande Angela Merkel et le fidjien Timothy Naulusala, réfugié climatique, le 15 novembre 2017 à Bonn, en Allemagne, pour la COP23.  (WOLFGANG RATTAY / REUTERS)

Emmanuel Macron était à Bonn, en Allemagne, mercredi 15 novembre, pour défendre l'application de l'accord de Paris sur le climat, deux ans après sa signature. En compagnie d'Angela Merkel, la chancelière allemande, il s'est exprimé devant les 150 ministres et responsables internationaux de la COP23. "Emmanuel Macron veut incarner un nouveau leadership mondial" a résumé sur franceinfo Alexandre Sulzer, journaliste politique à l'Express.

Il a développé : "Sur l'affaire climatique, il y a un leadership à prendre depuis que Donald Trump est sorti de l'accord sur le climat de Paris. Emmanuel Macron s'en est emparé immédiatement avec le petit visuel 'Make our planet great again'" a-t-il rappelé. 

Le président français a le champ libre pour investir ce rôle, d'autant "qu'Angela Merkel est dans une situation beaucoup plus complexe qu'auparavant" a souligné Audrey Goutard, cheffe adjointe du service Enquêtes/Reportages de France 2.

La chancelière allemande "avait pris aussi des engagements assez tôt au cours de ses différents mandats sur la question du réchauffement climatique" a complété Alexandre Sulzer, mais aujourd'hui, "les élections ne lui ont pas donné la plus grande faveur, elle doit composer avec une majorité qui n'est plus la même" a repris Audrey Goutard. 

La journaliste a résumé : "Angela Merkel ne peut plus se positionner comme le leadership au niveau européen - car au niveau européen il y a une place à prendre aussi. Aujourd'hui, notre président est beaucoup plus en avant qu'Angela Merkel, obligée de composer à un niveau national."  

Un président dont "on sent qu'il veut récupérer à son compte l'un des aspects de la présidence de François Hollande" a fait remarquer Alexandre Sultzer. "Il aura l'occasion de le faire en décembre puisqu'il réunit à nouveau les acteurs de l'accord de Paris en France" a-t-il conclu. 

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