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Les informés. Jean-Michel Blanquer est "un emblème de la macronie", estime le journaliste Jean-Sébastien Ferjou

Les informés de franceinfo ont notamment débattu jeudi du cas de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, devenu l'un des membres les plus populaires du gouvernement.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le journaliste d'Atlantico.fr Jean-Sébastien Ferjou sur franceinfo le 15 février. (RADIO FRANCE)

Les informés de franceinfo ont reçu Marie-Laure Harel, présidente du groupe « Parisiens Progressistes Constructifs et Indépendants » (PPCI) au Conseil de Paris,  Jean-Sébastien Ferjou, fondateur et directeur de la publication d’atlantico.fr, Jannick Alimi, rédactrice en chef adjointe au service Politique du Parisien et Emmanuelle Anizon, chef du service Société de L’Obs.

Extrait. Les invités ont notamment débattu du cas de Jean-Michel Blanquer, invité jeudi 15 février de l'émission politique sur France 2 et devenu l'un des ministres de l'Éducation nationales les plus populaires. Le journaliste Jean-Sébastien Ferjou a affirmé que Jean-Michel Blanquer était devenu "l'emblème du macronisme". Pour le fondateur d'Atlantico.fr, "c’est le ‘en même temps’ à la Blanquer. Premièrement il est devenu un emblème parce que c’est le bon sens, le pragmatisme, la fin du vieux conflit gauche-droite".

Pour Jean-Sébastien Ferjou, le nouveau discours au sein du ministère de l’Éducation nationale est de dire que "l’Éducation nationale a une mission, celle d’instruire nos enfants. C’est de dire qu’on va arrêter de considérer que ses missions c’est la lutte contre les inégalités sociales ou sexistes –cela ne veut pas dire que Jean-Michel Blanquer évacue ces problèmes là-. Mais il remet en rang un l’objectif que les enfants sachent lire, compter et écrire en sortant du système scolaire français."

"De la technocratie absolue"

Pour le journaliste, Jean-Michel Blanquer a vu juste à ce sujet car "les Français lui en sont gré, parce que ça faisait bien longtemps qu’on n’avait perdu de vue cet objectif-là. C’est emblématique du Macronisme de dire ‘arrêtons les hypocrisies et les faux débats’".

Jean-Sébastien Ferjou a conclu en disant que "là où il y a une discrète négation c’est qu’on voit bien qu’Emmanuel Macron est dans une recentralisation absolue. C’est de la technocratie absolue, c’est la vision des élites françaises dans ce qu’elle a de plus pure". 

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