Les Informés. Législatives : "Au soir du second tour, Emmanuel Macron devrait avoir énormément de pouvoir"
Réforme du Code du travail et élections législatives étaient au menu des Informés mardi sur franceinfo.
Le gouvernement présente sa feuille de route
Le premier Ministre a présenté mardi 6 juin les grandes lignes des réformes que son gouvernement mènera dans les 18 prochains mois. "La chose majeure, ça va être l'inversion de la hiérarchie des normes" pour Gaspard Koening, philosophe, et président-fondateur du groupe de réflexion "Génération Libre". Il a donné "un exemple très concret", en expliquant avoir "découvert récemment que" son laboratoire d'idées "relève d'une convention collective" obligeant ses collaborateurs "à voyager en première classe" lors de leurs déplacements.
Cette obligation fait partie selon lui, "de dispositions invraisemblables inapplicables au quotidien" que la réforme du Code du travail fera évoluer. "Si on appliquait cette convention collective, je serais ruiné" a-t-il développé. Pour lui, cette réforme "redonnera du pouvoir au local et manifeste une confiance à l'individu".
Réforme du travail "On a découvert que notre convention collective nous obligeait à voyager en 1ère classe" @GaspardKoenig #lesinformes pic.twitter.com/d4ETyIyvFR
— franceinfo (@franceinfo) 6 juin 2017
Législatives : raz-de-marée pour En Marche ?
Dernière semaine de campagne avant le premier tour des élections législatives, les 10 et 11 juin prochains. Alain Auffray, journaliste politique à Libération, a présenté ses pronostics : "Tout indique qu'Emmanuel Macron n'aura pas besoin de renforts" à droite ou au gauche, pour constituer une majorité présidentielle. "L'équation est assez simple", selon lui, "les candidats En Marche, présents dans pratiquement dans toutes les circonscriptions, vont se qualifier partout, et partout où ils se qualifient, ils gagnent". "Ce ne sont que des sondages", a-t-il précisé, mais il a prédit des "scores ahurissants" pour les candidats d'Emmanuel Macron.
"Je ne pense pas que ça soit écrasant", lui a répondu Vincent Trémolet de Villers, rédacteur en chef des pages Débats et Opinions du Figaro et du FigaroVox. "Mais tout indique qu'Emmanuel Macron devrait, au soir du second tour, avoir avec lui énormément de pouvoir." Une des explications ? "La démobilisation importante de droite et des électeurs du Front national."
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