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SNCF : "Les syndicats sont par nature dans la crainte et dans le refus du changement", affirme le chef d'entreprise Julien Leclercq

Les Informés de franceinfo sont revenus mercredi soir sur la présentation par le gouvernement de son projet de loi permettant le recours à des ordonnances pour réformer la SNCF.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le chef d'entreprise Julien Leclercq et l'humoriste Guillaume Meurice, sur franceinfo le 14 mars. (RADIO FRANCE)

Les Informés de franceinfo ont reçu mercredi 14 mars Guillaume Meurice, humoriste, chroniqueur sur France Inter, Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste au Daily Telegraph, Julien Leclercq, chef d’entreprise et Audrey Goutard, journaliste à France Télévisions.

Extrait. Les Informés de franceinfo sont revenus mercredi soir sur la présentation par le gouvernement de son projet de loi permettant le recours à des ordonnances pour réformer la SNCF. Ce qui a donné lieu à un échange entre l'humoriste Guillaume Meurice et le chef d'entreprise Julien Leclercq. Celui-ci a demandé à Guillaume Meurice s'il prenait les petites lignes de la SNCF. "Oui je les prends, pour ma tournée", a répondu l'humoriste de France Inter et a insisté sur le fait qu'il "faut réinvestir dans ces lignes-là".

Pour Julien Leclercq, le problème qui est posée dans la refonte de la SNCF est plutôt l'attitude des syndicats. "Les syndicats sont par nature dans la crainte et dans le refus du changement, a affirmé le chef d'entreprise. Dans leur revendication, ils demandent à ce qu’on conserve la linéarité de la carrière d’un cheminot. Aujourd’hui les carrières ne sont plus faites comme ça. Qu’on retouche un statut qui s’appuie sur des justifications qui sont totalement ancestrales – et ce n'est sans doute pas le seul – c’est totalement normal."

"C’est une très bonne caricature, lui a répondu Guillaume Meurice. Vous avez une méconnaissance du milieu ferroviaire. Vous savez ce qu’est une carrière de cheminot concrètement ?"

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