Abstention record et net recul du Rassemblement national au premier tour des élections régionales... Les informés du matin du lundi 21 juin

Au lendemain du premier tour des élections régionales, les débatteurs des informés du matin, autour de Marc Fauvelle et Renaud Dély lundi 21 juin sont Neïla Latrous, journaliste et chroniqueuse du "Brief politique" sur franceinfo, Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos France, et Pascal Jalabert, rédacteur en chef du bureau d'information générale du groupe Ebra, les quotidiens de l'Est de la France. 

Les thèmes

Les sondages se sont-ils trompés en sous-estimant l'abstention et en sur-estimant le vote du Rassemblement national ?

>> DIRECT. Au lendemain d'un premier tour marqué par une abstention record, les différents partis vont devoir désormais négocier avant le second tour. 

C'est le fait politique majeur de ce scrutin. Le taux d'abstention a atteint 66% lors du premier tour dimanche, soit 16 points de plus que lors des dernières élections régionales en 2015. C'est un record à l'occasion d'un scrutin sous la Ve République, à une exception près qui était le référendum sur le quinquennat en 2000. Pourquoi un tel record d'abstention ? Quel est le profil de ces abstentionnistes et pourquoi les instituts de sondages, qui avaient certes prévu une abstention forte, n'avaient tout de même pas anticiper ce niveau là ?

Cette abstention massive a frappé l'ensemble des familles politiques. Elle a aussi engendré une prime aux sortants, de droite comme de gauche. Mais il y a un parti qui a été particulièrement concerné et qui subit un net recul dans les urnes, c'est le Rassemblement national qui perd 9 points en moyenne par rapport aux précédentes élections régionales de 2015. Il passe de 28% à 19%. Quelles conséquences pour la stratégie du parti, pour Marine Le Pen qui avait fait de ces élections régionales un premier pas vers l'élection présidentielle, et quelles conséquences aussi pour les autres ?

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