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Ouverture de la COP 26, Emmanuel Macron candidat sans le dire... Les informés du matin du lundi 1er novembre

Tous les matins, Les informés débattent sur franceinfo des sujets qui feront ou font l'actualité du jour.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 26 min
Les informés du matin du lundi 1er novembre 2021.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Autour de Marie Bernardeau et Neila Latrous pour commenter l'actualité du lundi 1er novembre 2021 : Carole Barjon, éditorialiste à L’Obs, et Hadrien Bect, du service politique de franceinfo. 

Les thèmes 

L'ouverture de la COP 26 à Glasgow : la réunion qui préparait en quelque sorte la COP 26, le G20, s'est achevé dimanche 31 octobre à Rome. Les dirigeants des vingt pays les plus industrialisés ont eu droit à la traditionnelle photo devant la fontaine de Trevi. Il ne fallait pas en déduire pour autant que l’ambiance allait être follement romantique. On en a même été assez loin. Réconciliation poussive entre la France et les États-Unis après le fiasco de la vente de sous-marins à l’Australie, divergences étalées sur la place publique entre Emmanuel Macron et le britannique Boris Johnson à cause du dossier de la pêche. Le communiqué final du G20 est jugé décevant par une partie des participants, "historique" par d’autres, au rang desquels la France, par la voix d’Emmanuel Macron. Mario Draghi, le Premier ministre italien, organisateur du sommet a déclaré : "Nous sommes fiers du résultat, mais nous devons avoir en tête que ce n'est que le début." Que le début ... "Je quitte Rome avec des espoirs inassouvis. Au moins, ils ne sont pas enterrés", écrit sur les réseaux sociaux par Antonio Guterres, le chef de l’ONU. Boris Johnson, Premier ministre britannique assure de son côté que, "nous avons fait des progrès raisonnables (...), mais ce n'est pas assez". Ce n’est pas du tout la même tonalité que la France, et ça amène cette question. Ce G20 a-t-il été utile ? Ou Emmanuel Macron est-il adepte de la méthode Coué ?

Emmanuel Macron, candidat sans le dire ? Ce n’est pas officiellement une campagne, mais ça commence à y ressembler. 200 comités d’élus locaux ont été créés pour soutenir l’action, et la candidature, d’Emmanuel Macron. Une association pilotée par un ministre actuel, celui des Outre-mer Sébastien Lecornu, épaulé par un ancien ministre, Stéphane Travert, et la numéro 2 d’En Marche, Marie Guévenoux. Objet de l’association ? La réélection du chef de l’Etat. Lequel se déploie partout : un déplacement par jour, la semaine dernière. Manifestement, les troupes d’En Marche aussi se déploient sur le terrain pour vanter le bilan, que ce soit les ministres ou les cadres du parti, avec un tract sur lequel on peut lire "cinq ans de +", jouant sur les mots, "les + de ces cinq dernières années" ou l’appel à reconduire "cinq ans de + le même président". Les macronistes trépignent : mais pourquoi donc leur chef les fait-il lambiner ?

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