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Pourquoi les Lamborghini ont-elles des noms de taureaux ?

Comme tous les samedis, Philippe Vandel répond à un "Pourquoi". Cette semaine, il nous éclaire sur les noms donnés à une voiture mythique : la Lamborghini.
Article rédigé par Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

Vous avez ce qu’est une Lamborghini : une voiture de sport, très puissante, que certains préfèrent même aux Ferrari. La seule marque qui lui dispute cette réputation de voiture de course posée sur la route.

Vous allez me citer aussi McLaren, mais la marque anglaise est toute récente alors que les Lamborghini et les fameux taureaux sur la calandre existent depuis les années 60. 1963 exactement. À l'époque Ferruccio Lamborghini n’avait pas de raison de s’intéresser aux voitures qui vont trop vite.

Ferruccio Lamborghini était industriel, du côté de la ville de Bergame, en Italie, et il avait commencé sa carrière en réparant des Fiat 500, puis s’était lancé dans la fabrication de tracteurs agricoles. Avec un très grand succès : Lamborghini était la troisième marque de tracteurs en Italie, derrière Fiat et l’Américain Ferguson.

Lamborghini a alors lancé le chantier d’une voiture sportive, avec un terrible cahier des charges imposé à l’ingénieur motoriste Bizzarrini : que son moteur soit encore plus puissant que la plus puissante des Ferrari de l’époque. Ce qui fut fait. Lamborghini a même fait construire son usine à Sant’Agata Bolognese, à deux pas de Modène. Et au salon de Turin 1963, il présente sa voiture face à Ferrari. Sur la calandre : un taureau, son signe du zodiaque.

Et pour exorciser son côté rural, ses modèles porteront les noms de Muira (en référence à Antonio Muira, le plus célèbre éleveur de taureaux de combat), puis viendront la Islero, la Jarama, ou la Diablo, trois races de taureaux de combat.

Aujourd’hui, la dernière Lamborghini porte le nom d’Aventador, du nom d’un enfant de l’élevage Cuadri, le meilleur taureau de la feria de Saragosse en 1993, combattu par Emilio Muñoz. L’Aventador cabriolet (vitesse maxi 350 km/h, 700 chevaux sous le capot), est au prix catalogue de 450.240 euros.

Vous mettriez, vous, 450.240 euros dans un tracteur ? Jusqu’à preuve du contraire…

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