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Pourquoi voyons-nous parfois des particules flottantes à l’intérieur de nos yeux ?

Vous l’avez certainement déjà remarqué en fermant les paupières. Mais pourquoi ?
Article rédigé par Philippe Vandel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

Vous l’avez certainement déjà remarqué, en fermant les paupières, ou le regard perdu sur une surface sans relief, (le ciel, la mer, un vieux générique de Folon), apparaissent soudain des taches luminescentes, parfois sombres, grosses comme des amibes, en forme d’hameçon, de caramel mou, de grain de riz ou d’hippocampe nain.

 

On les devine en suspension ; des feux follets, des djinns qui se trémoussent nonchalamment.

Au sein de l’œil se trouve une cavité remplie d’un liquide à l’aspect gélatineux appelé l’humeur vitrée. Or, de minuscules objets restent en suspens dans l’humeur vitrée : grains de protéines, de pigments, ou résidus embryonnaires piégés dans la cavité lors de la formation  de l’œil.

Ces particules donnent l’impression d’être devant notre œil parce qu’elles flottent et ne sont visibles que lorsqu’elles se trouvent dans notre ligne de vision. Le plus souvent, nous ne les remarquons pas car le centre de vision qui traite les informations en provenance du nerf optique a la capacité de s’adapter aux imperfections.

En revanche, les particules flottantes apparaissent quand on regarde une surface unie comme un tableau (abstrait), un mur, ou un paysage dans le brouillard.

 

Peut-on s’en débarrasser ?

Pas définitivement, mais il existe un moyen pour les faire disparaître du champ de vision. Les ophtalmologistes révèlent ce truc tout simple : bouger l’œil, ce qui fera tourbillonner le liquide (l’humeur vitrée), et permettra ainsi à la particule de déguerpir.

Comme nous avons davantage l’habitude de bouger les yeux à gauche et à droite, les spécialistes recommandent d’effectuer des mouvements en haut et en bas, ce qui provoquera des courants différents.

 

Jusqu’à preuve du contraire...

 

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