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Danielle Thiéry : "Mai 68 était une fête permanente !"

Ancienne commissaire, auteure de polars, Danielle Thiéry est l'invitée de la Mise à jour du vendredi 23 mars à l'occasion de la sortie chez Gallimard, de "Féroce", son nouveau récit.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Danielle Thiéry est la première femme de l’histoire de la police française à accéder au grade de commissaire divisionnaire. (FR?D?RIC DUGIT / MAXPPP)

Auteure de polars, de séries pour la télévision, Danielle Thiéry est l'invitée de la mise à jour de Jean-Mathieu Pernin vendredi 23 mars à l'occasion de la publication chez Flammarion de Féroce, son nouveau récit. Cette ancienne commissaire de police s'inspire de ses visites au Parc animalier de Toiry, avec son château Renaissance..."J'y suis retourné, encore et encore, cela m'a permis de développer mon histoire...", explique-t-elle. C'est une boucle qui se boucle, pour cette ancienne commissaire : "Je suis tombé dans le roman policier quand j'étais petite. Surtout dans le polar. C'est un genre qui m'a immédiatement marquée. Quand on m'a dit que la police nationale recrutait des femmes, j'ai immédiatement passé le concours..."

Féroce est un roman choral. Aimerait-elle perdre le lecteur ? "Non. Il ne faut pas sous-estimer le lecteur. Ce qui m'intéresse dans l'écriture est d'approfondir les personnages, de leur donner à chacun une vraie place. Dans la vraie vie, il n'y a pas de héros, c'est une équipe où chacun a un rôle à jouer...."

Appelée Dany la Rouge par ses camarades à l'université lors des "évènements de mai", Danielle Thiéry se souvient d'une "grande fête". "Je suis venu à Paris car ça ne bougeait pas assez à Dijon. Il y avait un côté 'fête permanente" : nous venions d'une génération assez coincée. Nous étions dans un carcan et cette liberté nouvelle était extraordinaire..."

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