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Jonathan Lambert : "Si un jour on a un président dont la moustache pousse trop vite, il faudra prendre ses précautions"

Jonathan Lambert, qui a longtemps animé le plateau de l'émission "On n'est pas couché" sur France 2, reprend son spectacle "Looking for Kim" axé sur les dictateurs. En tournée dans toute la France, il est l’invité lundi de la Mise à jour de Jean-Mathieu Pernin.

Article rédigé par franceinfo, Jean-Mathieu Pernin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jonathan Lambert, invité de la Mise à jour du lundi 19 février. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

On se rappelle ses personnages délirants dans l'émission On n'est pas couché sur France 2. L'humoriste Jonathan Lambert est l'invité de Jean-Mathieu Pernin pour une Mise à jour. Son nouveau spectacle Looking for Kim est tout aussi "charmant", il fait la part belle aux dictateurs, contemporains ou plus anciens.

Une dictature est un one man show qui a mal tourné, explique-t-il, ironiquement : "Il y a ce même rapport : un homme seul en scène, avec en face un public. Sauf qu’à la place du public, il y a une nation. Qu’au lieu d’1h30, cela peut durer quarante ans. Qu’un one man show, c’est en moyenne 13 000 ou 14 000 mots et qu’une dictature, c’est 100 000 morts…"

Des dangers de la moustache

Discours, costume, moustache : il y aurait selon lui chez les dictateurs, pour lesquels il confie une fascination malsaine, une dimension spectaculaire. Et, in fine, comique, guignolesque, alors que ces autocrates sont monstrueux. "Comment, à un moment donné, des millions de gens ont pu adhérer à cela et y croire ?", s’interroge-t-il.

Sur la moustache, élément propre à certains dictateurs dits "à l’ancienne", Jonathan Lambert confie une théorie : "Je pense que le dictateur veut s’afficher comme un mâle dominant. D’ailleurs, cela revient aujourd’hui : Erdogan, par exemple. Méfions-nous : si un jour nous avons un président de la République dont la moustache pousse un peu trop vite, il faudra prendre ses précautions."

Des regrets de la grande main

Et si Jonathan Lambert devait changer quelque chose, effectuer une mise à jour de sa vie ? "Je changerais mes mains, répond l'humoriste, sans hésiter. Je suis plutôt petit et donc plutôt proportionné à peu près partout. C'est important d'avoir des mains un peu grandes, un peu fortes... J'aurais aimé, aussi, être un peu plus manuel. Mais le reste va très bien !"

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