La taxe foncière n'en finit plus de grimper
La taxe foncière payée par les ménages a augmenté en moyenne de 2,7% en 2011. Une augmentation acceptable par rapport notamment à 2009. Son montant reste très disparate selon les villes. les trois villes les plus chères sont Montpellier, Amiens et Nîmes, sachant que c’est Angers qui a le plus augmenté cette année (+ 11,7%). Les trois villes les moins chères sont Villeurbanne, Lille et Boulogne-Billancourt, Paris arrivant en 4è position. On constate donc une grande disparité selon la localisation géographique de du bien.
La taxe est calculée à partir de la valeur locative du bien, à laquelle on applique un abattement de 50%. La taxe se calcule donc sur la moitié de la valeur locative. Cette valeur locative est supposée représenter le loyer que pourrait rapporter le bien s’il était loué aux conditions du marché. Les valeurs locatives ont été déterminées en 1970, à l’aide des documents cadastraux. Elles sont réévaluées chaque année et actualisées lors de tout changement de consistance du bien.
C’est le propriétaire du bien au 1er janvier de l’année, qui doit s'acquitter de cette taxe, qu’il s’agisse de sa résidence principale ou secondaire, d’un investissement locatif ou non.
Depuis 2011, la région ne perçoit plus la taxe foncière sur les propriétés bâties. La taxe foncière tombe donc dans les caisses des communes, des communautés de communes et des départements. Et ce sont ces collectivités qui fixent chaque année le taux des impôts locaux, donc de la taxe foncière.
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