Imprimer ses vêtements en 3D ? Mark Zuckerberg a testé !
Mark Zuckerberg s’est lancé dans la fabrication “maison“ de vêtements pour ses filles. Des filles, il en a 3 : Aurelia (2 mois), August (5 ans) et Maxima (7 ans). Ce sont les deux plus grandes qui sont concernées, et qui servent de modèle. Evidemment, chez les Zuckerberg, ce n’est pas une question de nécessité. Le fondateur de Facebook n’est pas vraiment dans le besoin. Avec près de 90 milliards d’euros de fortune personnelle, selon l’estimation actuelle et le cours de l’action Meta, Zuckerberg aurait largement de quoi faire les magasins pour ses filles.
"Et oui, j'ai dû me mettre à la couture..."
Mark Zuckerberg, fondateur de Meta / Facebook
Il l’explique lui-même sur Instagram : “J’adore fabriquer des trucs… et récemment, j’ai commencé à imaginer et à fabriquer des robes, qu’on a imprimées en 3D avec les filles“ en précisant, entre parenthèses : “Et oui, j’ai dû me mettre à la couture“. Un moyen comme un autre de profiter de son congé paternité.
Et il a partagé les photos de ses créations imprimées en 3D : des robes dont le point commun est d’être de couleurs assez proches, entre le vert et le turquoise. Elles sont portées par dessus un t-shirt blanc. L’une est constituée de boucles entremêlées, l’autre d’un assemblage de petits triangles. Prada d’ailleurs propose une robe courte du même style, dite “à ornements de sequins“, ces pièces en plastique ou en métal cousues sur un vêtement. Zuckerberg s’en est amusé en partageant le lien, puisque cette robe du couturier italien est vendue 14.000 euros. Ce n’est évidemment pas le prix de sa version à lui, créée avec l’aide de la technologie.
Robes en polymère biodégradable
Alors, fabriquer soi-même ses vêtements avec une imprimante 3D : est-ce que c’est à la portée de n’importe qui ? Et est-ce que c’est intéressant, financièrement ? On ne connaît pas le coût de revient de ces robes, mais elles ne dépassent probablement pas quelques dizaines d’euros de matière première avec, d’un côté, du PLA, autrement dit du polylactide, un polymère biodégradable, une sorte de plastique écolo, fabriqué à partir de maïs ou de sucre de canne ; de l’autre, du fil de carbone, quand même, pour assurer la solidité des robes. Une fois les pièces “imprimées“, il a fallu toutes les relier, pour créer la robe elle-même, et visiblement, Mark Zuckerberg y a passé un peu de temps.
À part la matière première, l’autre élément indispensable, c’est bien sûr l’imprimante 3D. Le patron de Facebook explique utiliser un modèle tchèque. Sur le site de la marque, elles sont proposées entre 450 et 9.000 euros. Ensuite, si l’idée vous tente, il ne reste plus qu’à trouver, sur le web, les modèles de robes et de vêtements à imprimer en 3D, et à télécharger les fichiers.
En 2022, l’impression de vêtements en 3D pesait déjà plus de 3 milliards et demi d’euros. Un marché promis à doubler d’ici 2029.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.